Voyager autrement au cœur d’une ville moyenne : l’exemple d’Albi
Publié le 2 février 2023
Est-ce que le développement de transports en commun électriques est une bonne idée pour la planète ? C’est la question que se posent Dimitri, Arthur, Léon, Kyann, Matteo, Samuel, Fiuongo, Laura, Manon, Candice, élèves en 1e STMG au lycée Rascol d’Albi. Jean-Michel BOUAT, vice-président délégué à la mobilité, transports urbains et stationnement, répond à leurs questions.
Innovations pour demain et après-demain
Dans le centre-ville d’Albi, une navette gratuite 100 % électrique est mise en place depuis juillet 2022. Les globe-reporters et globe-reportrices veulent y voir de plus près en rencontrant les créateurs de ce projet de navette.
À l’origine du projet, il y a la communauté d’agglomération du Grand albigeois : c’est cette collectivité publique réunissant plusieurs communes autour d’Albi qui est en charge des transports en commun sur le territoire. Notre envoyée spéciale, la journaliste Anouk PASSELAC, sollicite donc le service communication du Grand albigeois pour accéder à l’interlocuteur en charge du projet. Le responsable de la communication fait le lien entre les journalistes et les personnes à interviewer. Il propose à Anouk de rencontrer Jean-Michel BOUAT, vice-président de la communauté d’agglomération, en charge de la mobilité urbaine et des transports.
Après plusieurs échanges de mails pour trouver une date qui convienne à tous, notre correspondante dans la région rencontre Jean-Michel BOUAT le 23 janvier 2023, dans le bureau du responsable communication. L’élu a suivi le dossier depuis le début et le connaît sur le bout des doigts. L’interview ne dure que 30 minutes, car le vice-président a un emploi du temps très chargé. Après quelques photos de portrait, l’élu s’en va à son prochain rendez-vous.
Notre journaliste doit encore prendre des photos de la navette. Elle reprend rendez-vous avec le responsable de communication pour aller voir les véhicules dans le hangar où ils sont garés. Ils s’y rendent le 31 janvier 2023. Le lieu est situé en périphérie de la ville, le responsable de la communication emmène la journaliste en voiture. Arrivée sur place, Anouk PASSELAC est accueillie par Pierre-Joris JEHENNE, un employé de l’entreprise gestionnaire des navettes. Ce dernier fait une démonstration de la charge du véhicule et de son utilisation.
Après toutes ses explications, il faut maintenant voir comment la navette fonctionne au quotidien. Notre envoyée spéciale retourne donc en centre-ville. Elle se poste à un arrêt de la navette 1 et monte dans le véhicule comme n’importe quel autre usager. Elle se présente au conducteur, lui demande si elle peut prendre des photos et demande aux passagers si cela les dérange d’apparaître sur ses photos. Certains acceptent, d’autres pas, d’autres sont d’accord, mais seulement de dos.
Anouk PASSELAC respecte leur droit à l’image. Pendant le trajet, entre deux prises de vue, la journaliste discute avec le chauffeur et les usagers pour savoir si le service fonctionne bien, s’ils sont satisfaits ou non. Tous ont l’air de l’apprécier pour sa rapidité et sa gratuité. Deux étudiantes l’utilisent pour se rendre de leur lycée à leur lieu de stage. Pour une autre passagère, cela lui économise quelques minutes en plus de marche à pied.
Après avoir fait un tour complet en navette dans le centre-ville d’Albi, notre envoyée spéciale redescend du véhicule, remercie le conducteur et salue les passagers.
Un entretien réalisé le 23 janvier 2023 et un reportage photo effectué le 31 janvier 2023