Une micro-forêt, premier pas vers des rêves de corridor vert à Paris
Publié le 27 février 2022
Maellie, Joachim, Ange, Prune, Zainour, Sadio, Thomas, Ibtihal et Otavia de la rédaction du Collège GIACOMETTI de Paris interrogent Damien SARACENI de l’association Boomforest.
La biodiversité dans tous ses états
Béton et vie sauvage ne font à priori pas bon ménage. Pourtant, des microforêts dites « naturelles » peuvent être plantées en milieu urbain. L’association Boomforest s’y attèle en Île-de-France et dans différentes villes de l’hexagone. L’association développe la méthode d’un botaniste japonais, Akira Miyawaki. Le principe est simple : trouver une parcelle abandonnée appartenant au bien public et s’assurer que ce terrain est viable. Ensuite, il faut installer des plans de différentes espèces endogènes, c’est-à-dire issues de la région, en les rapprochant pour rappeler la densité des forêts primaires.
Ces espaces peuvent rapidement survivre en autonomie, car les différents éléments se complètent et se protègent. L’association met aussi un point d’honneur à faire participer les habitants des quartiers où elle installe ces îlots de verdure, dont la taille reste souvent modeste, mais qui peuvent abriter une biodiversité très variée.
Notre envoyée spéciale, la journaliste Camille LAFRANCE va à la rencontre de Damien SARACENI. Il est co-fondateur de Boomforest. Ensemble, ils se rendent sur la première parcelle plantée par l’association en 2016, le long du périphérique, porte de Montreuil. Pour obtenir ce rendez-vous, Camille écrit via le site de l’association. C’est Damien lui répond.
Pour trouver cette « forêt urbaine » qui reste très discrète, il faut se rendre aux environs du 50 avenue du professeur André LEMIRERRE, dans le 20e arrondissement de Paris. On accède aussi à la parcelle par la rue Lucien LAMBEAU qui longe le stade Déjérine et le centre Sportif Louis Lumière. Il faut ensuite emprunter la passerelle qui surplombe le « périph’ ». Gare au bruit de la circulation ! Il faut attendre l’été pour que les feuillages calfeutrent le brouhaha des moteurs.
Avant de vous présenter, est-ce nous pouvons commencer par une petite description du lieu où nous sommes ?
Pouvez-vous parler de votre association ?
Qu’est-ce qu’une forêt urbaine ?
Quel est votre objectif ?
Vous utilisez la méthode Miyawaki ? Pouvez-vous nous l’expliquer et nous dire quels sont ses avantages et ses inconvénients ?
Quels sont les objectifs ?
Question bonus : Cela veut dire que la différence avec les jardins privatifs, les terrasses ou les parcelles est la diversité et en plus aussi une question climatique ?
Comment trouvez-vous les parcelles de terrain pour planter des arbres en ville ?
Question bonus : Est-ce qu’ils existent des obstacles, des défis techniques qui rendent impossibles ou très difficiles la plantation ?
Quelles espèces vous plantez, notamment à Paris et en région parisienne et pourquoi ?
Des espèces animales y trouvent-elles refuge ? Lesquelles ?
Est-ce que cette méthode Miyawaki a aussi des obstacles, compte tenu de la forte urbanisation des villes ?
Qu’apporte ce projet à la ville écologiquement et socialement ?
Comment les collégiens du 14e arrondissement de Paris peuvent vous aider ?
Question bonus : Quel est le prix d’un projet comme le vôtre ? Quels sont les couts ?
Question bonus : Vous n’avez pas pensé à créer une entreprise et faire des bénéfices économiques avec cette activité ?
Nous sommes en février 2022, est-ce que dans les prochains mois il y a des projets auxquels les élèves pourront participer ?