Les globes-reporters et globes-reportrices de la 5ème2 du collège Jean-François OEBEN, situé dans le 12ème arrondissement de Paris, souhaitent travailler sur la protection de la faune sauvage en ville. Céline GRISOT, directrice de l’association Faune Alfort, qui recueille et soigne les animaux sauvages retrouvés blessés partout en Île-de-France, accepte de répondre à leurs questions.
La biodiversité dans tous ses états
L’Île-de-France est la région la plus urbanisée en France, mais cela ne veut pas dire qu’elle n’abrite pas une biodiversité diversifiée. Et si la présence humaine a eu pour conséquence de repousser les territoires de nombreuses espèces animales, la faune sauvage n’en continue pas moins de s’adapter et de survivre. Toutefois, il arrive que certains animaux aient besoin d’un petit coup de main.
C’est pourquoi les jeunes rédacteurs et rédactrices en chef du collège Jean-François OEBEN souhaitent interroger une association de protection de la faune sauvage. Après quelques recherches, notre envoyée spéciale, Chloé DUBOIS, s’arrête rapidement sur Faune Alfort. Il s’agit d’une structure associative dont les missions principales sont de soigner les animaux sauvages retrouvés blessés dans la région, mais aussi d’informer et de sensibiliser le public à la fragilité de la faune sauvage.
Après quelques échanges de mails dans lesquels notre journaliste présente la demande des jeunes globe-reporters et globe-reportrices, Céline GRISOT, directrice de l’association, accepte de répondre à leurs questions. La rencontre est fixée au siège de Faune Alfort, qui se situe dans les locaux de l’École nationale vétérinaire d’Alfort (ENVA), implantée ici en 1766. Les immenses bâtiments sont installés sur une surface d’environ 12 hectares en plein cœur de la commune Maisons-Alfort.
Au cours de ces échanges, Céline GRISOT nous informe toutefois d’une difficulté que Chloé n’aura pas « la possibilité de prendre des photos suite aux nouvelles instructions mises en place par l’ENVA », mais qu’elle pourra toutefois nous « en fournir par la suite pour sensibiliser les élèves ».
Le jour de la rencontre, jeudi 20 janvier, notre journaliste se contente donc de quelques photos depuis l’extérieur de l’école vétérinaire, d’un ou deux portraits, et de quelques images pour montrer à quoi ressemble l’espace de travail de la directrice.
Une fois l’interview terminée, Céline GRISOT propose à Chloé une visite de « l’hôpital » pour animaux de Faune Alfort. Vêtue d’une blouse blanche et de protège chaussures pour ne pas faire entrer de microbes, notre journaliste rencontre une partie de l’équipe et aperçoit quelques animaux blessés en cours de rétablissement. Actuellement dans les locaux : une chouette endormie, un rapace agacé, un petit marcassin qui joue à cache-cache sous la paille et un hérisson en cours d’examen, car il a du mal à respirer.
Avant le départ de notre envoyée spéciale, Céline GRISOT remercie les globe-reporters et globe-reportrices de leurs intérêts pour Faune Alfort et les invite à rester curieux de la vie qui les entoure. Elle espère également pouvoir bientôt les rencontrer, peut-être à l’occasion d’une intervention en classe pour une séance de sensibilisation à la protection de la faune sauvage !
Depuis quand existe votre association et qui l’a créée avec quels objectifs ?
En quoi consiste votre travail ?
Dans quel genre de situation peut-on vous amener des animaux blessés ?
Il y a aussi des situations dans lesquelles on ne doit pas vous amener les animaux. Lesquelles par exemple ?
Vous sensibilisez les franciliens - sur un territoire très urbanisé - à la fragilité de la faune sauvage. En quoi cela consiste-t-il ?
Selon vous pourquoi la présence d’animaux sauvages dans les espaces urbains est-elle importante, utile, nécessaire ? Pouvez-vous nous donner des exemples très concrets.
Y a-t-il selon vous des espèces qu’il faudrait réintroduire, par exemple au bois de Vincennes ? Pourquoi et comment ?
Une fois qu’un animal a été amené dans votre centre, quel est son parcours ?
Certaines des espèces que vous soignez sont-elles protégées ? Ou d’autres encore, victimes de la chasse ?
Est-ce qu’il arrive que certains animaux n’arrivent pas, ou ne puissent pas, retourner à l’état sauvage ?
Quelles actions vous donnent le plus de satisfaction ? Pourquoi ?
Si vous aviez des moyens supplémentaires, quelles actions voudriez-vous mettre en place ?
En dehors de l’école Vétérinaire de Maison Alfort, quels sont vos partenaires ou vos donateurs ?
Est-ce que la Mairie du 12ème arrondissement en fait partie ?
Quel message avez-vous à faire passer aux jeunes et plus généralement aux parisiens sur la faune sauvage ?