Sylvain TOUSSAINT, créateur de Une ruche sur un toit
Publié le 5 février 2020
Sylvain TOUSSAINT dirige l’entreprise Une ruche sur le toit. Apiculteur professionnel de 44 ans, il installe des ruches dans les entreprises ou les institutions. Il nous reçoit à son domicile à Camphin-en-Pévèle pour répondre aux questions de Pierre, Valentin et Rayane de Hénin-Beaumont (62).
Portraits
Sylvain Toussaint est apiculteur et chef d’entreprise. Les globe-reporters Pierre, Valentin et Rayane ont fait leur travail de repérages très sérieusement en fournissant à leur envoyée spéciale le numéro de téléphone de l’apiculteur. Facile alors pour leur envoyée spéciale, la journaliste Sidonie HADOUX, de le contacter.
Le quadragénaire accepte l’interview et propose une date à Sidonie. Rendez-vous pris, destination Camphin-en-Pévèle, un village de 2000 âmes à 17 kilomètres de Lille et 37 kilomètres d’Hénin-Beaumont.
À l’heure du rendez-vous, Sylvain TOUSSAINT est en train d’extraire la cire d’abeille de ses ruches. Il explique rapidement à Sidonie le procédé, puis l’invite à rentrer chez lui. C’est autour d’un café que l’interview commence.
En sortant de la maison, la discussion se poursuit dans le jardin de l’apiculteur qui s’apprête à finir son travail d’extraction de la cire. Avant de partir, Sidonie lui propose : « Est-ce que vous accepteriez d’expliquer ce que vous êtes en train de faire aux jeunes en vidéo ? » Sylvain TOUSSAINT accepte, amusé.
Un reportage réalisé en janvier 2020
Sources photographiques
En entrant dans le jardin de Sylvain TOUSSAINT, Sidonie est ravie de voir son interlocuteur en activité.
Sylvain TOUSSAINT est en train de gratter la cire d’abeille présente sur les cadres de ses ruches.
C’est un travail qu’il peut faire en hiver quand les abeilles dorment.
Dans ce seau, il récupère les morceaux de cire restés accrochés sur les cadres.
Avant cela, il a placé les cadres dans ce récipient pour faire fondre la cire.
Sylvain TOUSSAINT invite Sidonie HADOUX à regarder l’intérieur d’une ruche. C’est l’hiver, les abeilles dorment, mais il faut veiller à ce qu’elles n’attrapent pas froid. Elles pourraient en mourir.
Dans son jardin, l’apiculteur dispose d’un petit ruché.
Et de plusieurs dizaines de ruches à réinstaller au printemps.
En 2010, Sylvain TOUSSAINT a décidé de quitter son emploi dans l’administration à Paris pour pouvoir vivre de sa passion : l’apiculture. Pari réussi !
10.
Sources sonores
Pourquoi faites-vous ce métier ?
Depuis quand faites-vous ce métier ?
Depuis que vous faites ce métier, avez-vous constaté des changements ?
Avez-vous des explications à ce changement ?
Combien d’essaims avez-vous perdus ?
Est-ce que le frelon asiatique représente un problème pour vous ?
Que ressentez-vous quand vous perdez des abeilles ?
Comment éduquer les gens à la disparition des abeilles ?
Pensez-vous que l’État est inactif face à ce problème ?
Est-ce que le prix du pot de miel augmente avec la disparition des abeilles ?
Est-ce que l’inflation du prix du pot de miel a un impact sur votre travail ?
Au sujet de votre activité, pouvez-vous nous expliquer Une ruche sur le toit ?
Combien avez-vous de ruches au total ?
À qui vendez-vous votre production ?
Qu’est-ce qui motive les entreprises à mettre des ruches sur leurs terrains ?
Est-ce que les abeilles s’adaptent bien à la ville ?
Selon vous, il faut privilégier les abeilles domestiques ou les abeilles sauvages ?
Quel type d’abeille utilisez-vous dans vos ruches ?
Quels conseils nous donneriez-vous pour préserver les abeilles dans notre quotidien ?
Comment voyez-vous l’avenir de votre profession ?
Sources vidéo
Sylvain explique le travail hivernal autour des ruches