Justine, James, Louna Clément et Meïlywen, globe-reporters du collège LANGEVIN-WALLON de Grenay (Pas-de-Calais) souhaitent recueillir la parole de Vianney FOUQUET, chargé de mission « éducation, formation, écocitoyenneté » au sien du Conservatoire botanique national de Bailleul (Nord). Pour parler de son métier mais aussi pour en savoir plus sur les différentes espèces végétales présentes sur les terrils des Hauts-de-France. Notre envoyé spécial, le journaliste Kozi PASTAKIA, accompagné par Manon LE DANTEC, étudiante à l’Académie de l’ESJ Lille, vont à la rencontre de ce guide nature. Ce dernier leur donne rendez-vous au Conservatoire botanique qui s’étend sur 25 hectares.
La biodiversité dans tous ses états
Quelles sont les plantes qui poussent sur les terrils ? Ces espèces végétales sont-elles semées par l’Homme ou poussent-elles naturellement ? Cette végétation constitue-t-elle un enjeu écologique ? Voici quelques-unes des questions que se posent Justine, James, Louna Clément et Meïlywen, globe-reporters du collège LANGEVIN-WALLON de Grenay (Pas-de-Calais). Pour obtenir des réponses, ils font des recherches sur Internet. Et ils tombent sur un acteur local qui pourrait répondre à leurs interrogations : le Conservatoire botanique national de Bailleul (Nord). Les élèves missionnent le journaliste Kozi PASTAKIA et Manon Le DANTEC, étudiante à l’Académie de l’ESJ Lille, pour se rendre sur place et trouver un interlocuteur. Après quelques échanges par mail, c’est Vianney FOUQUET, chargé de mission « éducation, formation, écocitoyenneté » au sein du Conservatoire botanique qui accepte de les recevoir.
Le rendez-vous est fixé un jeudi matin. Kozi PASTAKIA et Manon LE DANTEC partent de Lille en voiture. Après une quarantaine de minutes de trajet, ils arrivent à destination. Ils se garent sur le parking du Conservatoire botanique national de Bailleul et se dirigent vers le bâtiment d’accueil. À l’intérieur, ils observent les nombreux livres qui traitent de plantes, fleurs, arbres et insectes. Vianney FOUQUET les rejoint. L’interview démarre. Le chargé de mission « éducation, formation, écocitoyenneté » répond à toutes les questions des globe-reporters, toujours avec le sourire au coin des lèvres. Ainsi, il explique le rôle du Conservatoire botanique national de Bailleul : préserver la flore sauvage sur le territoire des Hauts-de-France. « Aujourd’hui, il y a plus ou moins une espèce végétale sauvage qui disparaît de la région tous les ans », souligne Vianney FOUQUET. Il poursuit en expliquant que le Conservatoire botanique est une association qui compte une cinquantaine de salariés tels que des botanistes, des bibliothécaires, des jardiniers ou des cartographes.
À la fin de l’interview, il propose à Kozi PASTAKIA et à Manon LE DANTEC d’aller faire un tour des lieux. Le Conservatoire botanique national de Bailleul s’étend sur 25 hectares. Plus de mille espèces de plantes y sont réparties au sein de parcelles dans trois jardins : le jardin des plantes médicinales, le jardin pédagogique des plantes sauvages et le jardin conservatoire. Vianney FOUQUET indique que le lieu est ouvert au public et qu’ils reçoivent régulièrement des classes. Le meilleur moment pour se rendre sur place et observer les plantes ? Fin mai-début juin. Avant de les quitter, le guide nature remet à Kozi PASTAKIA et à Manon LE DANTEC de la documentation à l’attention des globe-reporters. Voilà de quoi alimenter leurs connaissances ! Pour en savoir plus sur cette rencontre, n’hésitez pas à poursuivre en écoutant les pastilles audio et en regardant les photos ci-dessous.
Un entretien réalisé par Kozi PASTAKIA et Manon LE DANTEC en janvier 2022.
Vianney Fouquet nous explique que les lieux sont ouverts au public et que le Conservatoire reçoit régulièrement des classes. La meilleure période pour observer les plantes ? Fin mai-début juin.