Si la nature se porte bien, la ville et ses habitants se portent mieux
Publié le 13 février 2022
Les globes-reporters et globes-reportrices du collège Jean-François OEBEN, situé dans le 12e arrondissement de Paris, s’interrogent sur la protection de la faune sauvage dans le Bois de Vincennes. Pascal PERDEREAU, conseiller environnement à Maison Paris Nature, répond à leurs questions.
La biodiversité dans tous ses états
Les rédacteurs et rédactrices en chef du collège Jean-François OEBEN, dans le 12e arrondissement de Paris, continuent leur enquête sur la protection de la faune sauvage en milieu urbain. Cette fois, ils et elles s’intéressent au bois de Vincennes et à ses habitants. Le « poumon » parisien peut-il être considéré comme un réservoir de biodiversité ? Les espèces animales qui y vivent sont-elles en bonne santé ? Les centaines de milliers de visiteurs qui arpentent les chemins du bois chaque année n’empiètent-ils pas « trop » sur cet espace naturel, situé à la périphérie de Paris ?
Pour trouver des réponses, notre envoyée spéciale, la journaliste Chloé DUBOIS, s’adresse la Maison Paris Nature. Il s’agit d’un centre de ressource sur la biodiversité qui dépend de la ville de Paris. La structure est installée dans le Parc Floral du Bois de Vincennes. Après une première prise de contact par mail - dans laquelle Chloé explique la démarche des jeunes journalistes – suivie de quelques relances, c’est Pascal PERDEREAU, conseiller environnement à Maison Paris Nature pour la Mairie de Paris, qui lui répond :
« Désolé pour cette réponse tardive ! Nous avons l’accord du service presse de la Ville de Paris pour répondre à vos questions dans la mesure de nos connaissances. Le plus simple pour trouver une date est de m’appeler (nous sommes aussi certains jours en télétravail en cette période), par contre je ne suis pas tout le temps près de mon téléphone de bureau, tentez plusieurs fois ! »
Quelques jours - et coups de téléphone - plus tard, le rendez-vous est fixé au 2 février, en milieu de matinée. Ce jour-là, notre journaliste prend la direction du Parc Floral de Paris, situé à l’entrée du Bois de Vincennes. Elle doit se rendre au pavillon 2, où se trouve la bibliothèque de Maison Paris Nature. Sur le chemin, elle croise quelques bernaches du Canada pas très effrayées, dont nous entendrons parler durant l’interview.
Arrivée devant la bibliothèque, bordée d’un jardin de plantes aromatiques, notre journaliste est accueillie par Pascal PERDEREAU et l’une de ses collègues, Diane MEGIAS, également conseillère environnement. Ce jour-là, Pascal et Diane sont responsables de l’accueil de la bibliothèque. Mais ce n’est pas toujours le cas. Bien que leur mission principale soit la sensibilisation à l’environnement, les conseillers environnements sont amenés à travailler sur différents sites, auprès de publics variés. Ce matin-là, Pascal PERDEREAU ne peut donc pas quitter l’accueil. Mais le temps est pluvieux, donc il n’y a que très peu de promeneurs dans le Parc Floral, et personne à la bibliothèque. Chloé passe donc derrière leurs bureaux, pour gêner le moins possible si des visiteurs entrent, et s’installe à côté du conseiller environnement pour réaliser l’entretien.
Pour compléter les informations que les rédacteurs et rédactrices en chef estiment manquantes, il faudra peut-être réaliser des recherches complémentaires ou se référer aux précédentes interviews - de Nathalie MACHON et Cécile GROSOT - réalisées sur la protection de la biodiversité en ville. Des recherches qui permettront également aux apprenti·es journalistes d’en apprendre un peu plus sur un sujet qui concerne très directement le Bois de Vincennes : le prolongement de la ligne du métro 1 qui pourrait passer par le bois et impacter la biodiversité locale.
Une fois l’entretien enregistré, Pascal PERDEREAU remet à notre envoyée spéciale quelques affiches sur la faune et la flore locales à faire parvenir aux globe-reporters et globes-reportrices. Celle-ci s’engage à les leur remettre lors de sa prochaine visite. Et avant de se séparer, Diane et Pascal rappellent que la Maison Paris Nature accueille également des publics scolaires pour réaliser des ateliers de sensibilisation à la biodiversité. Mais c’est aussi possible de venir sur le temps périscolaire !
Pouvez-vous nous présenter l’endroit où vous travaillez, Maison Paris Nature, et nous dire en quoi consiste votre travail ?
Dans quelle mesure peut-on dire que le bois de Vincennes est un réservoir pour la faune sauvage ?
Y a-t-il des espaces interdits aux promeneurs ? Pourquoi ?
Quels sont les comportements des promeneurs qui sont néfastes pour les animaux sauvages ?
Quelles sont les espèces qui se reproduisent le plus ? Celles qui souffrent le plus (se reproduisent le moins) ? Faites-vous des comptages régulièrement et comment exploitez-vous ces données ?
Des espèces « exotiques », arrivées accidentellement (comme les perruches à collier), se sont-elles acclimatées au bois de Vincennes ? Pose-t-elle des problèmes aux espèces courantes ?
Certaines espèces sont-elles nourries comme le sont par exemple les sangliers dans certaines forêts par les chasseurs ?
La chasse est-elle autorisée ou avez-vous observé du braconnage ?
Quelles actions concrètes mettez-vous en œuvre pour la sauvegarde des espèces sauvages ? Pouvez-vous nous donner des exemples concrets ?
Y a-t-il des animaux malades ? Si oui, de quoi ? Et y a-t-il des maladies spécifiques de la faune sauvage en ville qu’on n’observe pas à la campagne ?
Les animaux sauvages ont-ils la même espérance de vie en milieu urbain qu’à la campagne ? Pourquoi ?
En quoi préserver la faune sauvage en ville est-elle utile aux êtres humains ?
Quelle est l’action de sauvegarde de la faune sauvage qui vous tient le plus à cœur et pourquoi ?
Que pensez-vous du plan pour la biodiversité à Paris 2018-2024 ?
Avez-vous un message à adresser aux globes-reporters ?