Les élèves de CE1 b et CE2 b de l’école Ourcq A dans le 19è arrondissement de Paris se demandent en quoi consiste le métier de sage-femme. Willy BELHASSEN, sage-femme en libéral à Paris, répond à leurs questions.
Vie quotidienne
Sage-femme. Il s’agit sans doute de l’un des métiers les plus vieux au monde, même si la pratique de l’accouchement n’a pas toujours été considérée comme une profession à part entière. C’est à ces professionnels et professionnelles de santé qu’ont choisi de s’intéresser les globes-reporters et globe-reportrices de l’école élémentaire Ourcq.
Les apprentis journalistes sont en effet très curieux d’en savoir plus sur le métier, car certains ont eu des petits frères et petites soeurs cette année. Ils s’interrogent sur les différentes manières de l’exercer ; comme par exemple à l’hôpital ou en libéral - c’est-à-dire dans leurs propres cabinets médicaux. Pour répondre à leurs questions, notre envoyée spéciale, Chloé DUBOIS, contacte l’Organisation nationale des Syndicats de sage-femme (ONSSF). Il s’agit d’un organisme chargé de défendre les droits des sages-femmes, que ce soit au travail, ou dans l’exercice de leurs missions.
Soulignant la nécessité d’un tel projet pour mieux comprendre la profession, la présidente de l’ONSSF propose à Chloé de poser les questions des élèves à Willy BELHASSEN, sage-femme dans le 13ème arrondissement de Paris. Ce dernier accepte avec plaisir.
Comme nous pourrons l’entendre durant l’interview, sage-femme est bien le nom d’une profession et n’a rien à voir avec l’identité de genre de la personne qui l’exerce. Notre interviewé est d’ailleurs l’un des premiers hommes officiellement reconnus sage-femme, lorsque le concours a officiellement été accessible aux hommes. Est-ce étrange pour lui ? Pas du tout, nous dit-il !
Le jour de l’entretien, tout se déroule parfaitement. Enfin… jusqu’à ce que le matériel de notre journaliste ne fasse des siennes ; malheureusement, les réponses aux premières questions n’ont pas été correctement enregistrées. Notre reporter s’en rend malheureusement compte trop tard, lorsqu’elle est de retour chez elle. Durant plusieurs jours, elle essaie de récupérer le son, sans succès.
Chloé décide donc de rappeler Willy BELHASSEN pour lui demander s’il est possible de lui accorder encore un peu de temps supplémentaire pour compléter l’entretien. Compréhensif, Willy BELHASSEN accepte et répond de nouveau aux questions jeunes globes-reporters et globe-reportrices. La qualité de l’enregistrement est plus mauvaise, car la deuxième rencontre se déroule en visio. Mais l’essentiel, c’est que cette fois, tout est dans la boîte !