Sur les conseils d’un ami, je suis allée discuter avec Dominique Simon, un boulanger alsacien installé dans un village à côté de Cluj. Une rencontre passionnante photographiée par un professionnel.
En l’écoutant, vous allez voir que Dominique ne mâche pas ses mots. Il trouve que le monde ne tourne pas très rond. On peut être d’accord ou pas d’accord avec ce qu’il pense. Je trouve que ce qu’il dit donne à réfléchir.
Carnet de route
En reportage, il faut savoir se fier à son instinct. Quand quelqu’un me dit "Tu devrais rencontrer ce monsieur, c’est un sacré personnage", généralement, je n’hésite pas. Lorsqu’on m’a parlé de Dominique Simon - boulanger, Alsacien et gros caractère - j’ai saisi l’occasion.
Installé dans un village à une heure de Cluj, Dominique Simon apprécie la vie en Roumanie pour la liberté et la simplicité qu’elle offre. Je suis allée discuter avec lui dans le laboratoire où il fabrique ses pains et viennoiseries. J’étais accompagnée de Nicolas Friess, un photographe français installé à Cluj qui a réalisé un "shooting" professionnel.
Nicolas : "Je suis venu avec un éclairage monté sur un pied qui me permet d’éclairer la scène. Heureusement que j’avais cet éclairage car Dominique Simon s’est installé dos à la fenêtre pour parler, donc il était à contre-jour. Pendant l’interview, j’ai pris de nombreuses photos "en action" : la personne a les mains qui bougent, la bouche ouverte, des expressions sur son visage.
A la fin, je lui ai demandé de poser pour avoir un portrait plus neutre. En tout j’ai fait 180 photos en 1h30 que j’ai ensuite traitées sur mon ordinateur. J’ai enfin livré un "editing" c’est à dire une sélection de 10 photos différentes. Comme ça le rédacteur en chef a le choix entre des photos verticales, horizontales, serrées, larges, avec ou sans la journaliste..."
Pour en savoir plus sur le métier de photographe, Nicolas vous explique comment il travaille ici.
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