Zoé, Maëlys et Anaïs, globe-reporters du collège RABELAIS d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) s’intéressent au plastique et au recyclage du plastique. Notre envoyé spécial, Kozi PASTAKIA, est missionné pour aller interroger Sophie DUQUESNE, professeure des universités à La Centrale Lille.
Innovations pour demain et après-demain
Comment fabrique-t-on le plastique ? Que devient le plastique qui n’est pas recyclé ? Est-ce illusoire de vouloir vivre dans un monde sans plastique ? Voici quelques-unes des questions que se posent Zoé, Maëlys et Anaïs, globe-reporters du collège RABELAIS d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). Ils missionnent le journaliste Kozi PASTAKIA ainsi que Zoé HONDT et Thomas MULLER, étudiants à l’Académie de l’ESJ Lille, pour trouver le bon interlocuteur capable de leur fournir des réponses. Nos envoyés spéciaux se lancent dans cette tâche. Après beaucoup de recherches et quelques mails, ils trouvent le contact de Sophie DUQUESNE, professeure à L’École Centrale Lille, basée à Villeneuve-d’Ascq (Nord). Sophie DUQUESNE forme des ingénieurs dans le domaine de la chimie « qui vont contribuer aussi à toute la transformation de l’industrie chimique en France, dont les plastiques ».
Le rendez-vous est fixé un vendredi matin. Au départ de Lille, Kozi PASTAKIA prend la ligne 1 du métro et descend à la station Cité scientifique. Il marche quelques minutes et arrive devant les locaux de l’École nationale supérieure de chimie de Lille. Il s’agit d’un immense campus avec de nombreux bâtiments. Il y retrouve Sophie DUQUESNE. Contexte de pandémie oblige, l’entretien se déroule avec les masques sur le visage. L’interview démarre. Sophie DUQUESNE répond aux questions de nos globe-reporters. Elle explique, par exemple, c’est qu’est un plastique : « En général, c’est un mélange de différentes molécules. Il y a une grande molécule particulière qui s’appelle le polymère et qui est constitué de plein d’unités identiques. C’est un peu comme un collier de perles que l’on va assembler ». Ou encore pourquoi est-ce compliqué de recycler le plastique ? Selon la spécialiste, trois raisons principales : le premier obstacle, c’est la collecte. Pour l’instant, dans certaines villes comme celles de la Métropole européenne de Lille, on ne récupère pas tout le plastique mais uniquement ce qui est du flaconnage. Deuxième obstacle, souvent le plastique est modifié avec des additifs pour lui donner une couleur ou une fonction. Et enfin, troisième obstacle : la toxicité des molécules, notamment dans le domaine alimentaire.
Après l’entretien, Sophie DUSQUESNE montre à Kozi PASTAKIA des échantillons de plastique sur lesquels certains de ses étudiants ont travaillé. Ils ont été récupérés sur les semelles d’une paire de basket puis mis à l’état de poudre avant d’être à nouveau transformé. La professeure propose ensuite à notre envoyé spécial d’aller faire un tour du côté des laboratoires où le plastique est étudié et modifié.
Pour en savoir plus sur cette rencontre, n’hésitez pas à poursuivre en écoutant les pastilles audio et en regardant les photos ci-dessous.
Un entretien réalisé par Kozi PASTAKIA en février 2022.