« Quand on parle de la qualité de l’air, on parle de la société que nous désirons », Nicolas VISEZ
Publié le 3 janvier 2021
Nicolas VISEZ est enseignant-chercheur au laboratoire PC2A de l’université de Lille. Il répond aux questions des globe-reporters Manar, Saossen et Clémence d’Hénin-Beaumont (62), qui s’interrogent sur la pollution atmosphérique et les dangers qu’elle représente.
L’Anthropocène : état des lieux
Le laboratoire PC2A est une unité de recherche multidisciplinaire dont les activités sont orientées vers la caractérisation des domaines atmosphérique et de la combustion. Il se situe à Villeneuve-d’Ascq, à côté de Lille, sur le campus de l’université de Lille.
« Nous sommes des gens normaux », plaisante Nicolas VISEZ, conscient du caractère obscur du monde de la recherche. Il ajoute : « Les jeunes doivent savoir que c’est un parcours qui leur est accessible s’ils ont envie. Rien ne me prédestinait à faire de la recherche quand j’étais au collège ».
Nicolas VISEZ est maître de conférences, c’est-à-dire qu’il a passé un doctorat. Il enseigne à l’université tout en menant des activités de recherche.
La pollution atmosphérique est un problème complexe et Nicolas Visez sait que la situation va être difficile à résumer : « Je pourrais parler pendant plusieurs heures sur chacune des questions, c’est très frustrant ». Et pourtant, il faudra être concis. Un exercice difficile pour le chercheur qui a l’habitude de pouvoir s’étendre sur ce sujet qu’il connaît bien.
Nicolas VISEZ sans son bureau de l’université de Lille
Sidonie HADOUX obtient le contact de Nicolas VISEZ par Florence IENNA, médiatrice scientifique à l’Université de Lille. Florence Ienna lui a envoyé une liste de chercheurs susceptibles de répondre aux différentes enquêtent en court. Et c’est une autre chercheuse, Séverine ALAIN, du laboratoire Océanologie et Géosciences qui a suggéré à Sidonie le contact de Florence IENNA. Et la prise de contact de Sidonie avec Séverine ALAIN se fait grâce à Arnaud HEQUETTE, un chercheur du même laboratoire, interrogé sur la montée des eaux quelques mois plus tôt.
Bref : vous comprenez pourquoi la recherche des interlocuteurs par les journalistes prend du temps ? On tire un fil jusqu’à obtenir un nom, un email ou un numéro de téléphone. Chaque interlocuteur est précieux et nous conduit vers de nouveaux contacts, de nouvelles rencontres.
Une interview réalisée en décembre 2019, réactualisée en janvier 2021