Qualité de l’air dans les logements : ce qu’il faut faire et ne pas faire
Publié le 29 janvier 2020
Le bassin minier du Nord et du Pas-de-Calais compte un nombre significatif de foyers qui se chauffent au charbon. Les globe-reporters de Carvin ont voulu en savoir davantage sur l’utilisation de cette énergie. Corentin JOB, chargé de projets à l’Association pour la Prévention de la Pollution atmosphérique (APPA) répond à leurs questions.
L’Anthropocène : état des lieux
Quand les globe-reporters du collège Léonard DE VINCI à Carvin découvrent que la région des Hauts-de-France compte le plus grand nombre d’habitations qui se chauffent au charbon, ils restent circonspects. Est-ce que c’est légal ? Est-ce que c’est dangereux ? Quel impact pour l’environnement ?
Selon une étude sur le parc de chauffage de la région, publiée en 2012 par la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), « le charbon représente, dans certaines zones et pour certains polluants, une source d’émission importante. Ainsi, près du quart des émissions de CO2 sont concentrés sur la zone Lens- Douai-Béthune, essentiellement en raison de l’importance de ce combustible. » Selon la même étude, 3% des logements de l’ancienne région Nord-Pas-de-Calais utilisent le charbon pour se chauffer. Ils sont 9% sur le territoire Lens-Béthune-Douai.
Pour répondre aux interrogations des globe-reporters, leur envoyée spéciale Sidonie HADOUX contacte en premier lieu le service presse de l’Agence Régionale pour la Santé (ARS) qui a édité plusieurs publications sur le sujet. Mais le chargé de mission des relations presse lui répond :
« Bonjour,
Les sujets de prévention relatifs aux appareils de chauffage et la question des risques pour la santé sont traités au niveau de la région par l’Association pour la prévention de la pollution atmosphérique.
Je vous invite donc à les contacter aux coordonnés suivants pour cette demande : communication@appa.asso.fr – 03 20 31 71 57
Bien à vous »
Sidonie suit les indications et quelques jours plus tard, elle est contactée par Corentin JOB, chargé de mission à l’APPA. Le rendez-vous est fixé par téléphone et Sidonie se rend en métro dans les locaux de l’association situés à Loos, une commune de la métropole lilloise.
Un entretien réalisé en janvier 2020.
Sources photographiques
Corentin JOB est chargé de projet à l’APPA, l’Association pour la Prévention de la Pollution atmosphérique, dont les bureaux se situent à Loos, au sud de Lille.
Il reçoit Sidonie HADOUX dans une pièce qui fait office de bibliothèque. Pendant l’interview, Sidonie remarque la collection d’ouvrages sur la pollution atmosphérique.
Corentin JOB partage son bureau avec deux collègues dans ce qu’on appelle un open-space.
Sources sonores
Pouvez-vous vous présenter ?
Le charbon est-il encore beaucoup utilisé aujourd’hui dans la région Hauts-de-France ?
À qui et à quoi sert le charbon aujourd’hui ?
Se chauffe-t-on encore au charbon aujourd’hui dans la région ?
Combien de foyers des Hauts de France se chauffent avec le charbon ?
Est-ce légal de se chauffer au charbon ?
Quels en sont les avantages et les inconvénients du chauffage au charbon ?
Y a-t-il encore beaucoup de cas d’intoxication au monoxyde de carbone ?
Quel-est l’impact écologique de cette méthode de chauffage ?
Comment calculez-vous cet impact ?
Est-ce dangereux pour la santé de se chauffer au charbon ?
La politique actuelle est-elle contre l’utilisation du charbon ?
Quelles sont les personnes les plus exposées au danger de cette pollution ?
Comment accompagnez-vous ces personnes ?
Qu’est-ce que le monoxyde de carbone ?
Existe-t-il une méthode de chauffage à la fois respectueuse de l’environnement et de la santé ?
Quels sont les polluants que l’on peut trouver à l’intérieur des maisons ?
Avez-vous un message à faire passer aux globe-reporters ?
