Les globe-reporters de l’école Léon Bourgeois B de Colombes (92) veulent rencontrer Pierre FAUCHER, fondateur de la Sucrerie de la Montagne. La sucrerie, ou la cabane à sucre, est l’endroit où l’on produit du sirop d’érable. Notre envoyée spéciale quitte Montréal et 1h00 plus tard se retrouve dans un paysage de conte de fées.
DEVELOPPEMENT DURABLE ET ENVIRONNEMENT
300 chemin Saint-Georges, Rigaud, QC J0P 1P0, Canada. Voici l’adresse que les rédacteurs en chef de l’école Léon Bourgeois fournissent à leur envoyée spéciale au Québec. Elle est accompagnée d’un numéro de téléphone. C’est celui de la Sucrerie de la montagne. Quand Marine LEDUC appelle, son interlocuteur lui répond que Pierre FAUCHER est en voyage au Japon jusqu’au 13 novembre et qu’il faut envoyer un mail pour être rappelée. Notre envoyée spéciale envoie alors un message pour expliquer le projet et attend des nouvelles. Le 15 novembre, Pierre FAUCHER l’appelle sur son téléphone et ils conviennent d’un rendez-vous pour le dimanche suivant.
La Sucrerie de la montagne est devenue un lieu célèbre du patrimoine québécois. Son propriétaire, Pierre FAUCHER, a 73 ans. Il a commencé la construction de ce qui est devenue la Sucrerie, il y a plus de 40 ans. Pour s’y rendre, il n’y a pas de transport en commun. Marine demande à son hôte Marie-Laure, et à son fils Madani, de l’accompagner en voiture dans son périple. Ils sont déjà allés se promener à la Sucrerie, mais n’ont pas pu rentrer, car les salles étaient réservées pour un mariage. D’ailleurs, la Sucrerie est réservée tous les week-ends pour des mariages. C’est l’occasion pour eux de tenter à nouveau leur chance.
À l’arrivée, le paysage est sublime et dévoile des champs enneigés, des érables de plusieurs mètres de haut et des maisonnettes en bois. Pierre FAUCHER les accueille au coin du feu puis les invite après l’interview à déjeuner au milieu d’une cinquantaine d’adolescents venus de plusieurs pays, dont le Japon. Ils se délectent de plats typiquement québécois qu’on arrose de sirop d’érable. Marine, qui est souvent appelée « Martine » par Pierre FAUCHER et d’autres Québécois, déroge à son régime végétarien pour goûter à la tourtière à la viande.
Marine ne peut malheureusement pas assister à la récolte de l’eau sucrée d’érable, mais il y a de nombreuses vidéos sur Youtube. La récolte se passe au printemps, saison où il y a des jours de gel et de dégel. Avec le gel (moins de 0 degré), le bois se contracte et aspire l’eau du sol, puis lors du dégel, il se dilate et l’eau redescend en exerçant une pression. C’est le moment idéal pour faire un petit trou dans le tronc de l’érable et de poser un chalumeau. C’est une sorte de robinet qui permet de récupérer l’eau d’érable dans un seau.
Le propriétaire est très heureux et fier de répondre aux questions des globe-reporters-reporters. Si un jour vous venez au Québec, n’hésitez pas à lui rendre visite et à dire que vous avez été un globe-reporter et lui rappeler qu’une certaine Marine ou « Martine » LEDUC lui avait posé vos questions. Il vous accueillera avec grand plaisir.
Écouter toutes les histoires de Pierre FAUCHER vous raconte son histoire, tandis que les aventures de « Martine au Québec » se poursuivent dans le prochain reportage.
Interview réalisée en novembre 2019
Sources photographiques
Panneaux sur la route vers la sucrerie.
La route de campagne vers la Sucrerie de la montagne.
Entrée de la Sucrerie de la Montagne.
La Sucrerie est composée de plusieurs chalets en bois pour des locations, restaurant et magasin, d’inspiration du XIXème siècle.
Marie-Laure et Madani dans la neige.
Maisonnette enneigée.
Entrée du restaurant de la Sucrerie.
Pierre FAUCHER au bar de la Sucrerie.
Un article du New York Times des années 80 relate l’histoire de Pierre FAUCHER.
Un chanteur anime le restaurant où mange un groupe d’adolescents internationaux venus visiter le Québec.
Photo de famille de Pierre FAUCHER avec son fils, sa belle-fille et leur fille.
Photo des parents de Pierre FAUCHER.
Une salle du restaurant. Les salles sont souvent louées pour des événements, notamment des mariages.
Pierre FAUCHER a adopté une louve qui a vécu 12 ans à ses côtés.
Un repas à la Sucrerie. Beaucoup de plats typiques, comme la tourtière, qui sont saucés de sirop d’érable.
Des raquettes de neige à l’ancienne.
Feu de camp dans le paysage enneigé.
Le sirop d’érable « à la tire » : on l’enroule autour d’un bâtonnet et on le pose sur la neige, ce qui en fait une sucette.
La sucette d’érable qui refroidit.
Le four où Pierre FAUCHER cuit le sirop d’érable après l’avoir récupéré dans des seaux.
Les différents types de sirops se distinguent à la couleur. Le plus clair est plus fin et plus rare à obtenir.
Un magasin général où les produits sont vendus.
Paysage au retour sur Montréal.
Sources sonores
Pouvez-vous vous présenter et nous parler de la Sucrerie de la montagne ?
Qu’est-ce qui vous a amené à faire ce métier ?
De quoi se constitue le sirop d’érable ?
Combien de fois par an l’érable produit-il du sirop ?
Combien de litres de sirop d’érable récoltez-vous par jour ?
À quel prix vendez-vous le litre ?
Pouvez-vous nous expliquer comment on passe de la récolte à la bouteille de sirop d’érable ?
L’érable est-il seulement utilisé pour fabriquer du sirop ?
Quelle est l’importance du sirop d’érable pour le pays ?
Comment la feuille d’érable est-elle devenue un emblème apparaissant sur le drapeau du Canada ?
Combien de personnes employez-vous ? Quels sont leurs métiers ?
Qui sont vos clients ?
Qu’est-ce qui fait que votre domaine est classé « Site du Patrimoine québécois » ?
Est-ce que votre fils pense poursuivre votre travail ?
Question bonus : avez-vous un souvenir ou une anecdote à partager avec nous ?
Question bonus : vous revenez du Japon. Qu’avez-vous fait au Japon ?