Les ordures de Paris ne disparaissent pas par magie
Publié le 19 janvier 2021
Les globe-reporters en classe de CE2 et de CM2 enquêtent sur la propreté de la capitale. Matthieu SEIGNEZ est responsable du service de presse à la Direction de la propreté et de l’eau à la Mairie de Paris. Il répond à leurs questions.
Vie quotidienne
Les globe-reporters de CE2 et du CM2 de l’école Flocon dans le 18ème arrondissement de Paris sont tristes de voir que les rues de leur quartier ne sont pas propres. Ils voient les papiers, les canettes, les gobelets en carton ou en plastique ou encore les déjections de chiens sur les trottoirs. Ils ne comprennent que les habitants ne se sentent pas plus responsables de la propreté de leur quartier.
Ces jeunes curieux se demandent aussi si la Mairie ne pourrait pas nettoyer plus souvent. Ils souhaitent donc poser des questions à une personne qui travaille à la Mairie de Paris puisque c’est elle qui est responsable du nettoyage des rues.
En décembre 2020, notre envoyée spéciale, la journaliste Valérie ROHART, contacte donc le service de presse de la Mairie afin qu’elle trouve le meilleur interlocuteur pour répondre à toutes nos questions. Comme toujours, il faut envoyer un mail pour expliquer la demande précise.
Entre les vacances de fin d’année qui approchent et le télétravail, le mail reste au fond de la boite mail du service de presse. Après un moment d’attente, Valérie prend son téléphone. Le service de presse est cette fois très réactif : dès le lendemain, elle est en contact Matthieu SEIGNEZ qui est responsable du service communication de la Direction de la Propreté et de l’Eau à la Mairie de Paris.
Le service où travaille Matthieu n’est pas à l’Hôtel de Ville dans le centre de Paris, mais rue de France, dans le 13ème arrondissement. Matthieu SEIGNEZ répond rapidement à la demande parce qu’il connaît le projet Globe Reporters.
Quand on entre dans le hall de l’immeuble, on sait tout de suite qu’on est à la Direction de l’eau et de la propreté : de grandes affiches indiquent aux Parisiens ce qu’il faut faire et ne pas faire en matière de propreté et deux mannequins présentent la tenue des gardiens de la propreté de nos rues.
Dans le bureau de Matthieu SEIGNEZ, il y a de nombreux cartons avec des affiches, des petits livrets destinés à l’information des Parisiens. Un carton attire l’attention de notre envoyée spéciale : des « carnets de vacances » avec des jeux autour de la propreté, du tri des déchets. Des carnets destinés aux enfants. Matthieu SEIGNEZ en offre plusieurs exemplaires pour l’école Flocon.
Pouvez-vous présenter ? Pourquoi les gens jettent-ils des déchets dans les rues ?
Quelle quantité de déchets les éboueurs ramassent-ils chaque mois ?
Où vont tous nos déchets ? Quelles filières prennent-ils ?
Combien y a-t-il d’éboueurs dans le 18ème arrondissement ? Ont-ils choisi ce métier par goût (œuvrer pour améliorer la vie des habitants) ou pour avoir un salaire ?
Quelle est la différence entre un éboueur et un ripeur ? Et quel est le salaire moyen d’un éboueur ?
Quels véhicules, instruments, moyens sont utilisés pour nettoyer les rues ?
Y a-t-il aussi des instruments pour nettoyer la pelouse le long des lignes de tramways ?
En revanche il n’y a plus de moto-crottes, ces motos lancées par Jacques CHIRAC quand il était maire de Paris ?
Quelles sont les rues les plus polluées ?
Quel est le montant d’une amende pour avoir jeté un déchet sur la voie publique quand on est pris sur le fait ?
La pollution a-t-elle diminué pendant la première période de confinement au printemps 2020 ? Si oui, de quel pourcentage ?
Est-ce que ces masques nécessitent une façon particulière pour les détruire ?
Avez-vous des projets pour réduire les déchets dans le 18ème arrondissement ?
Question bonus : Avez-vous un message pour les globe-reporters de l’école Flocon dans le 18ème arrondissement ?