Les designers textiles, futurs moteurs du changement dans l’industrie de la mode ?
Publié le 5 février 2023
Les globes-reporters et globe-reportrices du lycée professionnel Jean-Moulin de Vincennes, Darko, Julien, Fedi, Emmanuel, Falikou, David, Salma travaillent autour de l’impact de l’industrie textile sur l’environnement. Ils s’intéressent aux initiatives qui tentent d’amener le secteur vers d’autres modèles. Ils et elles dressent le portrait de l’association Universal Love et interrogent sa directrice Isabelle QUEHE.
Débats
Universal Love est une une association à but non lucratif loi 1901, précurseure en la matière. Dès le début des années 2000, l’objectif de l’association est double : informer et dénoncer « l’envers du décor » de la mode, mais aussi promouvoir les acteurs et actrices d’une industrie éthique, respectueuse des droits des travailleur·ses à travers le monde et de l’environnement.
Sur le site internet de l’association, notre envoyée spéciale, la journaliste Chloé DUBOIS, trouve toutes les coordonnées nécessaires pour contacter la directrice d’Universal Love. Elle formule une première demande d’interview par mail puis, quelques jours plus tard, relance Isabelle QUEHE par téléphone.
Celle-ci accepte de répondre à nos questions, mais est en déplacement professionnel pour quelques jours. Un rendez-vous est organisé dans la foulée au siège de l’association, à la toute fin janvier.
Le jour du rendez-vous néanmoins, un imprévu impose de changer de lieu de rendez-vous. Isabelle QUEHE propose à Chloé de se retrouver dans un café, tout près d’Universal Love. Ce n’est pas l’idéal lorsqu’on veut enregistrer une interview avec du matériel radio, mais notre journaliste essaie de faire au mieux pour qu’il y ait le moins de parasites possibles sur le son.
Passionnée de mode et très engagée dans la promotion de designers responsables depuis une vingtaine d’années, Isabelle QUEHE connaît très bien le secteur de la mode éthique et ses enjeux. Les différents projets portés par l’association visent surtout à expliquer et à alerter les consommateur·ices de la réalité de l’impact social et écologique de la mode pour amener à des transformations durables.
A l’occasion de notre entretien, la directrice d’Universal Love témoigne des évolutions positives du secteur et se montre optimiste quant à l’avenir. Pour elle, les designers sont les futurs moteurs de ces changements indispensables.
Pourquoi avoir créé cette association et avoir choisi le volet pédagogique (via l’organisation d’événement en particulier) ?
Comment sont choisis les designers que vous accompagnez, et de quelle manière les accompagnez-vous ?
Quelles sont les difficultés que peuvent rencontrer de jeunes créateurs ou créatrices qui souhaitent s’engager dans la production éthique ?
Pouvez-vous nous parler du Triathlon de la Mode ? En quoi consiste cet événement ?
Avez-vous des projets de nouvelles expositions ?
Vous organisez aussi des défilés. Pouvez-vous nous en parler ?
Question bonus : Pensez-vous que les pratiques de l’industrie textile et des consommateurs ont changé ?
Question bonus : certaines grandes multinationales du secteur communiquent sur leurs changements de pratiques. Qu’en pensez-vous ?
Selon vous, est-ce que la mode éthique - d’un point de vue social et écologique - pourrait être plus accessible financièrement ou qu’il faut renoncer aux habits peu chers ?
Question bonus : pensez-vous que nous ayons des savoir-faire suffisants pour créer davantage de marque “made in France” ?
Avez-vous un message à adresser aux jeunes globes-reporter·ices ?
