Les abeilles domestiques s’invitent au collège Louis Pasteur à Oignies
Publié le 4 janvier 2020
La population d’hyménoptères domestiques ne cesse de décliner depuis les dernières décennies, en Europe, et partout dans le monde. Pour lutter contre cette hécatombe, particuliers et institutions installent des ruches dans leurs jardins ou sur leurs toits. C’est le cas au collège Louis Pasteur à Oignies, où Marie-Madeleine TEPLIK, professeure de SVT, a installé deux ruches. Elle répond aux questions des globe-reporters Juliette, Nathan et Arthur.
La biodiversité dans tous ses états
Juliette, Nathan et Arthur s’intéressent aux abeilles. Dans leur établissement, pas de ruches. En revanche, ils ont découvert qu’au collège Louis Pasteur de Oignies, à quelques kilomètres d’Hénin-Beaumont, une professeure de SVT, passionnée d’apiculture, a installé deux ruches.
Juliette, Nathan et Arthur demandent donc à leur envoyée spéciale, la journaliste Sidonie HADOUX, d’aller à la rencontre de Marie-Madeleine TEPLIK en lui donnant son numéro de téléphone portable. Il est donc facile pour la journaliste de la contacter.
Sidonie tente un premier appel sans réponse et laisse un premier message en expliquant brièvement le projet. Puis, elle retente sa chance quelques heures plus tard. Marie-Madeleine décroche et se montre immédiatement très motivée pour répondre aux questions des globe-reporters.
- Mercredi 14h00 ? propose-t-elle.
- Oui c’est très bien, répond Sidonie. Est-il possible de se donner rendez-vous au collège pour voir les ruches ?
- Pas de problème, j’ai les clefs.
Deux jours plus tard, Sidonie se rend à Oignies où Marie-Madeleine l’attend à l’entrée du collège. Ensemble, elles se dirigent vers l’arrière du bâtiment où Sidonie découvre un jardin en permaculture et, cachées derrière le bâtiment, deux ruches.
Un reportage réalisé en décembre 2019
Sources photographiques
Marie-Madeleine est professeure de SVT depuis 28 ans. Il y a 3 ans, elle a décidé de faire partager sa passion de l’apiculture à ses élèves.
Le collège Louis Pasteur à Oignies propose une activité jardin à ses élèves le mardi et le jeudi midi.
Deux ruches sont actuellement installées à l’arrière du collège, et les élèves viennent leur rendre visite deux trois fois dans l’année par petits groupes.
Deux fois par semaine, des élèves volontaires de l’atelier jardin entretiennent les parcelles cultivées en permaculture.
Dans une première serre, les jeunes jardiniers apprennent à faire des boutures.
Dans la seconde, ils y plantent des légumes, notamment des tomates.
Les fruits et légumes récoltés sont distribués aux élèves de l’atelier jardin.
Pour Marie-Madeleine, l’atelier jardin est un moyen de partager sa passion, mais également de sensibiliser les jeunes au développement durable.
Le projet a été soutenu par Aquaterra, la maison de l’environnement située à Hénin-Beaumont, qui a aidé le collège à planter en permaculture.
Une cabane en bois a également été construite avec l’aide d’Aquaterra.
Cette cabane accueillera bientôt des poules.
Une des deux ruches situées à l’arrière du collège. Dans chacune, plusieurs milliers d’abeilles dorment en attendant le retour du printemps.
Sources sonores
Pouvez-vous vous présenter ?
Présentez votre jardin s’il vous plait.
Que faites-vous de la production ?
Comment financez-vous l’activité jardin ?
Pouvez-vous présenter l’activité apicole du collège ?
Pourquoi cette passion pour l’apiculture ?
En tant que particulier, qu’est-ce que ça représente d’avoir des ruches chez soi ?
Pourquoi avoir choisi cette race d’abeilles ?
En tant que professeure de SVT, quelle importance accordez-vous au rôle des abeilles dans vos cours ?
Est-ce que les élèves sont réceptifs ?
Quelles difficultés rencontrez-vous ?
En Chine, la pollinisation manuelle/robotique a été mise en place, d’après vous, serons-nous un jour contraints de les imiter ?
Avec toutes les activités menées dans votre collège, trouvez-vous que vos élèves soient plus conscients des enjeux liés au développement durable ?