Les Funambulants : arts des villes et arts des champs
Publié le 17 avril 2023
Vlachou, Alexandropoulou, Archontoni, Daviou, Kalamiotaki, Kanavou et Kelepouri, du 2ème collège Koropi en Grèce, s’intéressent à l’accès à la culture et au divertissement dans les territoires ruraux de France. Philippe SAINT-PÉ, réalisateur et membre de l’association les Funambulants, répond à leurs questions.
Sciences, cultures et patrimoine
L’accès à la culture et au divertissement est-il le même dans les territoriaux ruraux que dans les grandes villes ? Quelles difficultés rencontrent les structures artistiques souhaitant intervenir à la campagne ? Pour comprendre comment la culture et les activités artistiques se développent en zone rurale en France, les globe-reporters du 2eme collège de Koropi (Grèce), demandent à la journaliste Leïla KHOUIEL d’interviewer la Cabane, un projet consistant à mettre en place des ateliers d’arts visuels itinérants en Normandie.
Après un premier contact par mail puis une relance une dizaine de jours plus tard, Leïla n’obtient aucune réponse. Elle entame alors de nouvelles recherches afin d’assurer une alternative aux jeunes globes-reporters. Et quelle excellente alternative en la personne de Philippe SAINT-PÉ, réalisateur membre des Funambulants ! L’association réunit une équipe de cinéastes, plasticiens, techniciens… des artisans tout-terrain qui partagent une même passion pour l’image depuis 2002, et veulent en faire profiter le plus grand monde.
Une belle initiative qui permet l’accès à la culture dans les territoires qui en sont moins pourvus, comme les zones rurales et les « quartiers prioritaires » de la politique de la ville, des zones urbaines qui concentrent des fragilités en terme de pauvreté, de densité de population et d’équipements et qui font l’objet d’actions des pouvoirs publics. Les Funambulants interviennent notamment dans des établissements scolaires, autour de projets pédagogiques pensés pour les élèves en collaboration avec les enseignants.
Les bureaux des Funambulants se situent dans la banlieue proche de Lille. Enthousiaste à l’idée de participer au projet, Philippe prend le temps de répondre aux questions des collégiennes grecques avec précision. Consciencieux, il a même pris la peine de préparer ses réponses. L’échange – passionnant ! - se poursuit bien après l’interview.