« Le sport a construit ma vie ! », Ludivine MUNOS

Publié le 17 janvier 2022

Les globe-reporters et les globe-reportrices de l’école Télégraphe, dans le XXème arrondissement de Paris s’intéressent aux Jeux paralympiques de 2024. Ludivine MUNOS, ancienne nageuse qui a remporté 12 médailles, travaille au sein de Paris 2024. Elle répond à leurs questions.

Éducation, jeunesses et sports

Quelles sont les adaptations nécessaires pour rendre les Jeux paralympiques accessibles, non seulement aux athlètes, mais également aux spectateurs et spectatrices ? Après différentes recherches sur l’handisport, les rédacteurs et rédactrices en chef de l’école Télégraphe souhaitent réaliser un reportage sur le grand événement sportif organisé à Paris en 2024 : les Jeux olympiques et paralympiques. Les globe-reporters désirent s’entretenir avec une personne chargée de l’organisation de la compétition, et plus spécifiquement des personnes en situation de handicap.
 
Notre envoyée spéciale Chloé DUBOIS contacte le service communication de Paris 2024. L’organisation des Jeux est une grosse machine et les personnes qui travaillent dans les services « presse » ou « communication » tissent les liens entre les journalistes en quête d’informations et les personnes qui peuvent les fournir. En particulier lorsque les journalistes ne connaissent que la fonction ou les missions de la personne recherchée, mais pas son nom ! Dans son premier message, Chloé explique le projet Globe Reporters Juniors et la classe-rédaction de l’école Télégraphe. Puis elle précise sa recherche en déclinant « le profil » de la personne qu’elle souhaite interroger.
 
C’est Mélodie MARTIN, chargée de communication au Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris qui lui répond. Mélodie nous propose de nous adresser à Ludivine MUNOS. C’est une ancienne athlète qui a été plusieurs fois médaillée en paranatation. Aujourd’hui, elle est chargée de l’intégration paralympique chez Paris 2024. Après de rapides recherches sur Ludivine MUNOS, Chloé accepte. Ludivine semble être la bonne personne. Notre journaliste échange quelques messages supplémentaires avec Mélodie pour trouver une date qui convienne à tout le monde.
 
La chargée de communication ajoute une information qui peut intéresser toutes nos rédactions : « Nous organisons, du 24 au 29 janvier, la semaine olympique et paralympique dans plusieurs écoles de France. Cela pourrait intéresser l’école en question si elle n’y participe pas déjà. » Il s’agit d’une semaine de sensibilisation à la pratique sportive dont nous parle Ludivine durant l’entretien.
 
Le 11 janvier 2022, en fin de matinée, notre envoyée spéciale se rend donc dans les locaux du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, situé rue Proudhon, à Saint-Denis. Devant le bâtiment flambant neuf, Chloé DUBOIS prend quelques photos. Le quartier paraît sorti de terre depuis peu de temps.

Chloé se présente à l’accueil. C’est Mélodie MARTIN qui vient à elle et la conduit dans une petite salle de réunion réservée pour l’entretien. Sur le chemin, Chloé interroge la chargée de communication sur les différents emplois qui ont été créés pour organiser les Jeux olympiques et paralympiques, mais qui sont voués à disparaître après l’événement. Beaucoup, comme nos deux interlocutrices, Mélodie et Ludivine, travaillent pour le Comité jusqu’en 2024. C’est un contrat à durée déterminée.
 
Lorsque Mélodie et Chloé arrivent dans la salle de réunion, Ludivine MUNOS est déjà là, prête à répondre à toutes les questions. Elle nous en dit plus sur son parcours d’ancienne athlète et nous raconte comment elle s’est retrouvée à participer à l’organisation des paralympiques. Ce n’est pas un hasard : Ludivine a participé trois fois aux épreuves de paranatation, et a même été médaillée d’or ! « Le sport a construit ma vie », nous confie la championne paralympique. Quand Ludivine a su que les prochaines compétitions allaient se dérouler à Paris, elle n’a pas hésité à se présenter pour en être.
 
L’interview se déroule sans problème. La chargée d’intégration répond à toutes nos questions. Une fois l’enregistrement terminé, Ludivine MUNOS fait visiter une partie de l’immense bâtiment à Chloé. C’est un vrai labyrinthe et l’organisatrice se repère parfois aux points cardinaux (nord, sud, est, ouest). L’immeuble a été conçu pour être accessible aux personnes en situation de handicap. Par exemple, les numéros des étages ont été inscrits en braille pour les personnes aveugles ou malvoyantes et les portes sont suffisamment larges pour que des personnes en fauteuil roulant puissent se déplacer de manière autonome. Pour Ludivine, qui est née avec un seul bras et une seule jambe, il est très important que les lieux de travail s’adaptent enfin aux personnes employées. Elle espère d’ailleurs que ce genre de construction va se multiplier dans le futur.
 
Après une bonne heure, c’est le moment de repartir. Ludivine MUNOS rappelle à notre journaliste qu’il est encore temps pour la rédaction de s’inscrire à la semaine olympique et paralympique pour les scolaires, et espère que les rédacteurs et rédactrices en chef pourront assister aux compétitions à Paris, en 2024 !

Une interview réalisée en janvier 2022

Sources photographiques

Après un trajet en métro et quelques changements de lignes, notre envoyée spéciale Chloé DUBOIS arrive à Saint-Denis, à l’arrêt Front Populaire © Globe Reporters
Après un trajet en métro et quelques changements de lignes, notre envoyée spéciale Chloé DUBOIS arrive à Saint-Denis, à l’arrêt Front Populaire © Globe Reporters
Le bâtiment qui accueille l’ensemble du personnel chargé d’organiser les Jeux olympiques et paralympiques 2024 se situe au pied du métro, dans un quartier quasi neuf © Globe Reporters
Le bâtiment qui accueille l’ensemble du personnel chargé d’organiser les Jeux olympiques et paralympiques 2024 se situe au pied du métro, dans un quartier quasi neuf © Globe Reporters
Les locaux de Paris 2024 sont neufs. Après la fin des Jeux, ils auront une nouvelle vie © Globe Reporters
Les locaux de Paris 2024 sont neufs. Après la fin des Jeux, ils auront une nouvelle vie © Globe Reporters
Une ou plusieurs entreprises y seront sans doute installées © Globe Reporters
Une ou plusieurs entreprises y seront sans doute installées © Globe Reporters
Derrière les portes d’entrée, notre envoyée spéciale doit se signaler et déposer sa carte d’identité pour l’échanger contre une carte d’accès. Elle lui donnera accès aux bureaux, aux ascenseurs, ou encore aux étages. Tout est très sécurisé © Globe Reporters
Derrière les portes d’entrée, notre envoyée spéciale doit se signaler et déposer sa carte d’identité pour l’échanger contre une carte d’accès. Elle lui donnera accès aux bureaux, aux ascenseurs, ou encore aux étages. Tout est très sécurisé © Globe Reporters
Malgré cette carte, notre journaliste ne peut pas se déplacer seule dans les couloirs. Alors en attendant qu’on vienne la chercher, Chloé prend quelques photos. Cela pourra peut-être aider les globes-reporters et globes-reportrices à illustrer leur article. Ici, elle photographie le grand écran de l’entrée qui affiche le logo de Paris 2024 © Globe Reporters
Malgré cette carte, notre journaliste ne peut pas se déplacer seule dans les couloirs. Alors en attendant qu’on vienne la chercher, Chloé prend quelques photos. Cela pourra peut-être aider les globes-reporters et globes-reportrices à illustrer leur article. Ici, elle photographie le grand écran de l’entrée qui affiche le logo de Paris 2024 © Globe Reporters
Et là, d’anciens équipements sportifs placés sous une vitre transparente. Quelques instants plus tard, Mélodie MARTIN, chargée de communication, arrive. C’est elle qui l’a conduit Ludivine MUNOS pour l’interview © Globe Reporters
Et là, d’anciens équipements sportifs placés sous une vitre transparente. Quelques instants plus tard, Mélodie MARTIN, chargée de communication, arrive. C’est elle qui l’a conduit Ludivine MUNOS pour l’interview © Globe Reporters
Une fois l’entretien terminé, Mélodie MARTIN doit partir en réunion. Mais Ludivine MUNOS reste un peu avec notre journaliste et lui fait faire un tour des locaux © Globe Reporters
Une fois l’entretien terminé, Mélodie MARTIN doit partir en réunion. Mais Ludivine MUNOS reste un peu avec notre journaliste et lui fait faire un tour des locaux © Globe Reporters
De nombreuses salles comme celle-ci vont servir à accueillir le public, le personnel ou les journalistes avant et pendant les épreuves. Ces pièces sont très bien équipées © Globe Reporters
De nombreuses salles comme celle-ci vont servir à accueillir le public, le personnel ou les journalistes avant et pendant les épreuves. Ces pièces sont très bien équipées © Globe Reporters
Elles peuvent accueillir des dizaines de personnes. Du moins, en temps normal. Actuellement, entre 500 et 700 personnes travaillent ici. Mais à l’approche des Jeux, il y en aura sans doute entre 2000 et 4000 © Globe Reporters
Elles peuvent accueillir des dizaines de personnes. Du moins, en temps normal. Actuellement, entre 500 et 700 personnes travaillent ici. Mais à l’approche des Jeux, il y en aura sans doute entre 2000 et 4000 © Globe Reporters
Lors de la visite, c’est tout de même un peu vide, car la plupart des membres du personnel sont en télétravail © Globe Reporters
Lors de la visite, c’est tout de même un peu vide, car la plupart des membres du personnel sont en télétravail © Globe Reporters
L’avantage de ses locaux, nous glisse Ludivine MUNOS, c’est que tout a été construit de manière à rendre le lieu accessible aux personnes en situation de handicap, quel que soit leur handicap. Nous pouvons voir des portiques plus larges pour les personnes en fauteuils roulants. Mais durant l’entretien, la chargée à l’intégration paralympique nous donne plus de détails © Globe Reporters
L’avantage de ses locaux, nous glisse Ludivine MUNOS, c’est que tout a été construit de manière à rendre le lieu accessible aux personnes en situation de handicap, quel que soit leur handicap. Nous pouvons voir des portiques plus larges pour les personnes en fauteuils roulants. Mais durant l’entretien, la chargée à l’intégration paralympique nous donne plus de détails © Globe Reporters
De retour au rez-de-chaussée, Ludivine MUNOS et Chloé DUBOIS marquent un temps d’arrêt dans le grand hall, aussi appelé l’atrium © Globe Reporters
De retour au rez-de-chaussée, Ludivine MUNOS et Chloé DUBOIS marquent un temps d’arrêt dans le grand hall, aussi appelé l’atrium © Globe Reporters
Elles s’arrêtent pour regarder de plus près le mur des signatures de celles et ceux « qui font aussi les Jeux » © Globe Reporters
Elles s’arrêtent pour regarder de plus près le mur des signatures de celles et ceux « qui font aussi les Jeux » © Globe Reporters
Parmi les signatures, on trouve celles de nombreux athlètes, mais aussi celle d’Emmanuel MACRON © Globe Reporters
Parmi les signatures, on trouve celles de nombreux athlètes, mais aussi celle d’Emmanuel MACRON © Globe Reporters
Il s’agit des noms et des signatures des personnes qui participent, d’une manière ou d’une autre, à l’organisation ou au soutien des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 © Globe Reporters
Il s’agit des noms et des signatures des personnes qui participent, d’une manière ou d’une autre, à l’organisation ou au soutien des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 © Globe Reporters
La veille, une flamme olympique a justement été installée. A cet endroit, elle surplombe le grand hall © Globe Reporters
La veille, une flamme olympique a justement été installée. A cet endroit, elle surplombe le grand hall © Globe Reporters
Portrait de Ludivine MUNOS, chargée de l’intégration paralympique chez Paris 2024 et ancienne athlète paralympique en para natation © Globe Reporters
Portrait de Ludivine MUNOS, chargée de l’intégration paralympique chez Paris 2024 et ancienne athlète paralympique en para natation © Globe Reporters
Après un trajet en métro et quelques changements de lignes, notre envoyée spéciale Chloé DUBOIS arrive à Saint-Denis, à l’arrêt Front Populaire © Globe Reporters
Le bâtiment qui accueille l’ensemble du personnel chargé d’organiser les Jeux olympiques et paralympiques 2024 se situe au pied du métro, dans un quartier quasi neuf © Globe Reporters
Les locaux de Paris 2024 sont neufs. Après la fin des Jeux, ils auront une nouvelle vie © Globe Reporters
Une ou plusieurs entreprises y seront sans doute installées © Globe Reporters
Derrière les portes d’entrée, notre envoyée spéciale doit se signaler et déposer sa carte d’identité pour l’échanger contre une carte d’accès. Elle lui donnera accès aux bureaux, aux ascenseurs, ou encore aux étages. Tout est très sécurisé © Globe Reporters
Malgré cette carte, notre journaliste ne peut pas se déplacer seule dans les couloirs. Alors en attendant qu’on vienne la chercher, Chloé prend quelques photos. Cela pourra peut-être aider les globes-reporters et globes-reportrices à illustrer leur article. Ici, elle photographie le grand écran de l’entrée qui affiche le logo de Paris 2024 © Globe Reporters
Et là, d’anciens équipements sportifs placés sous une vitre transparente. Quelques instants plus tard, Mélodie MARTIN, chargée de communication, arrive. C’est elle qui l’a conduit Ludivine MUNOS pour l’interview © Globe Reporters
Une fois l’entretien terminé, Mélodie MARTIN doit partir en réunion. Mais Ludivine MUNOS reste un peu avec notre journaliste et lui fait faire un tour des locaux © Globe Reporters
De nombreuses salles comme celle-ci vont servir à accueillir le public, le personnel ou les journalistes avant et pendant les épreuves. Ces pièces sont très bien équipées © Globe Reporters
Elles peuvent accueillir des dizaines de personnes. Du moins, en temps normal. Actuellement, entre 500 et 700 personnes travaillent ici. Mais à l’approche des Jeux, il y en aura sans doute entre 2000 et 4000 © Globe Reporters
Lors de la visite, c’est tout de même un peu vide, car la plupart des membres du personnel sont en télétravail © Globe Reporters
L’avantage de ses locaux, nous glisse Ludivine MUNOS, c’est que tout a été construit de manière à rendre le lieu accessible aux personnes en situation de handicap, quel que soit leur handicap. Nous pouvons voir des portiques plus larges pour les personnes en fauteuils roulants. Mais durant l’entretien, la chargée à l’intégration paralympique nous donne plus de détails © Globe Reporters
De retour au rez-de-chaussée, Ludivine MUNOS et Chloé DUBOIS marquent un temps d’arrêt dans le grand hall, aussi appelé l’atrium © Globe Reporters
Elles s’arrêtent pour regarder de plus près le mur des signatures de celles et ceux « qui font aussi les Jeux » © Globe Reporters
Parmi les signatures, on trouve celles de nombreux athlètes, mais aussi celle d’Emmanuel MACRON © Globe Reporters
Il s’agit des noms et des signatures des personnes qui participent, d’une manière ou d’une autre, à l’organisation ou au soutien des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 © Globe Reporters
La veille, une flamme olympique a justement été installée. A cet endroit, elle surplombe le grand hall © Globe Reporters
Portrait de Ludivine MUNOS, chargée de l’intégration paralympique chez Paris 2024 et ancienne athlète paralympique en para natation © Globe Reporters

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter et nous expliquer en quoi consiste votre travail ? Pouvez-vous nous parler de votre parcours et nous dire ce que représente le sport dans votre vie ?

  • Qu’avez-vous fait après votre carrière d’athlète, et pourquoi avoir choisi le travail que vous occupez actuellement ?

  • Pourquoi pensez-vous que vous avez été recruté ? Est-ce parce que vous avez vous-même participé aux Jeux paralympiques ?

  • Pouvez-vous nous parler de l’histoire des Jeux paralympiques ? Depuis combien de temps ça existe ?

  • Combien de temps faut-il pour préparer les jeux paralympiques, côté organisation, et côté athlètes ?

  • Quelles sont les particularités, les différences, entre l’organisation des JO et celle des jeux paralympiques ?

  • Est-ce que les lieux des épreuves seront différents pour les Jeux olympiques et les Paralympiques ?

  • Les jeux olympiques et paralympiques seront-ils diffusés sur les mêmes chaînes de télévision ? L’accès du public aux épreuves sera-t-il le même ?

  • Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans la préparation des Jeux paralympiques ?

  • Question bonus : en quoi consistent la semaine des Jeux olympiques et paralympiques ?

  • Avec combien de personnes travaillez-vous ? Quels sont leurs rôles ?

  • Au-delà des jeux, que pensez-vous que les paralympiques peuvent apporter à la sensibilisation au handicap ?

  • Question bonus : pouvez-vous nous parler du bâtiment dans lequel nous sommes, où les membres du Comité travaillent ?

  • Question bonus : Avez-vous un message à adresser aux jeunes globe-reporters ?