A Saint-Martin-Boulogne (62), les globe-reporters enquêtent sur l’océan de demain. La question de la pollution plastique est incontournable. Une thématique traitée également par un groupe de globe-reporters de Hénin-Beaumont (62). Les jeunes enquêteurs et enquêtrices ont rédigé des questions sur le sujet. Gregory BEAUGRAND, directeur de recherche au CNRS, répond à leurs questions.
Gregory BEAUGRAND est directeur de recherche au CNRS, chercheur au Laboratoire d’océanologie et de géosciences (CNRS/Université de Lille/Université littorale Côte d’Opale). En 2019, il répond aux questions des globe-reporters du collège RABELAIS à Hénin-Beaumont (62) sur le sujet de l’augmentation des températures de l’eau de mer. C’est ainsi que Sidonie HADOUX, notre envoyée spéciale, le rencontre pour la première fois.
En 2020, la journaliste est mandatée une nouvelle fois par les globe-reporters du collège RABELAIS au sujet cette fois de la pollution plastique dans l’océan. Même commande du côté des globe-reporters du collège Roger SALENGRO à Saint-Martin-Boulogne (62). Les apprentis journalistes souhaitent interroger un chercheur d’IFREMER, l’Institut français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer.
Malheureusement, les délais sont trop courts et le chargé des relations presse de l’Institut prévient la journaliste qu’il sera impossible de planifier une interview en décembre avec un.e chercheur.se.
Notre envoyée spéciale, Sidonie, écrit alors à Gregory BEAUGRAND pour lui demander s’il a travaillé sur la question, ou s’il pourrait l’orienter vers un confrère ou une consœur. Gregory BEAUGRAND lui répond rapidement : « J’ai travaillé sur la question, et j’ai écrit tout un chapitre sur la pollution plastique dans mon livre. Je devrais savoir répondre ».
Le rendez-vous est pris pour le mardi 22 décembre. La station marine de Wimereux devient une habitude pour la journaliste en période de Noël. En 2019, la rencontre avec le chercheur se déroule le 26 décembre. La station est toujours aussi déserte en cette période. Et le bureau du scientifique n’a pas beaucoup changé. L’accueil est chaleureux, comme l’année dernière. Gregory BEAUGRAND est passionné. Et cela s’entend.
En sortant de l’interview, Sidonie profite pour se balader sur la digue de Wimereux. Il fait humide et froid. Les promeneurs se promènent avec un masque. Il n’y a pas foule en cet après-midi d’hiver. Seule la mer semble imperturbable.
Portrait de Gregory BEAUGRAND, après l’interview, dans son bureau de la Station Marine de Wimereux (62) © Globe Reporters
À 2 minutes de la Station Marine se trouvent la digue et la plage de Wimereux, une petite station balnéaire située au Nord de Boulogne-sur-Mer © Globe Reporters
Les plages du Nord, et leurs grandes étendues de sable fin. Ce jour-là, la mer se perd dans le brouillard © Globe Reporters
La station marine de Wimereux regroupe une centaine de chercheurs, affiliés à l’Université de Lille et l’université du littoral Côte d’Opale (ULCO) © Globe Reporters
Le littoral de la côte d’Opale et ses grandes plages de sable © Globe Reporters