Le français et la Roumanie ; une vieille histoire de coeur
Publié le 15 mars 2019
D’où vient la francophonie roumaine ? Pourquoi certains Roumains parlent le français ? Que représente la France pour eux ? Une élève de 10 ans, un lycéen, une prof de français et deux chercheurs répondent aux questions des globe-reporters de la 5e Carangue, du collège Jean-Lafosse à La Réunion.
CULTURE ET FRANCOPHONIE
Pendant sa mission en Roumanie, quand elle cherche des gens pour répondre en français aux questions des globe-reporters, notre envoyée spéciale entend souvent des réponses comme : « J’ai appris le français à l’école, mais je ne le pratique jamais, j’ai tout perdu ». Ou bien : « Je parlais français, mais je n’ai pas d’occasion de l’exercer, j’ai du mal maintenant ». Ou encore : « Ça va être très dur de trouver quelqu’un qui peut parler du sujet en français. Anglais, oui. »
Mais malgré tout, Élodie AUFFRAY réussit presque toujours à trouver des personnes francophones. Preuve que la francophonie est encore bien vivante en Roumanie. Au fil de ses interviews, elle demande à ses interlocuteurs, par-ci par-là, pourquoi ils parlent le français, qu’est-ce qui les a amenés à cette langue et ce qu’elle représente pour eux. Elle essaye d’avoir des profils différents : il y a Eva, 10 ans, élève en dernière année de primaire à l’École centrale de Bucarest, Alexandru, 16 ans, lycéen à Bucarest, Ioan STANOMIR, professeur de sciences politiques, et Alexandru IFTIME, biologiste au Muséum national d’histoire naturelle.
Elle interroge aussi, comme le souhaitaient les globe-reporters, une professeure de français : Raisa VLAD qui travaille à l’École centrale de Bucarest. C’est à la fois une école primaire, un collège et un lycée. C’est un établissement où, traditionnellement, on apprend le français de façon renforcée. Il a été créé au XIXe siècle, pour accueillir les filles de l’élite roumaine, à l’époque où la francophonie et la francophilie étaient très chics.
Ces témoignages complètent l’interview de Michel MONTSAURET, attaché de coopération éducative à l’Institut français de Bucarest.
Sources photographiques
Raisa VLAD, professeure de français à l’École centrale de Bucarest, responsable de la section bilingue francophone.
Eva (au centre), 10 ans, et ses amies élèves en dernière année de primaire, à l’École centrale de Bucarest.
Alexandru, 16 ans, lycéen à Bucarest.
Ioan STANOMIR, professeur de sciences politiques.
Alexandru IFTIME, biologiste au Muséum national d’histoire naturelle.
Sources sonores
Raisa VLAD : Qui vous a incité à apprendre le français ? (professeure de français à l’École centrale de Bucarest, responsable de la section bilingue francophone)
Raisa VLAD : Avez-vous beaucoup d’étudiants roumains qui apprennent le français ?
Raisa VLAD : Qu’est-ce qui vous plaît dans la langue française ?
Raisa VLAD : Pensez-vous que le français soit indispensable dans l’enseignement en Roumanie ? Quelle est sa place par rapport à l’anglais ?
Raisa VLAD : Quel aspect de la culture française enseignez-vous ?
Eva : Pourquoi parlez-vous le français ? Qu’évoquent pour vous la France et la langue française ?
Alexandru : Pourquoi parlez-vous le français ? Qu’évoquent pour vous la France et la langue française ?
Ioan STANOMIR : Pourquoi parlez-vous le français ? Qu’évoquent pour vous la France et la langue française ?
Alexandru IFTIME : Pourquoi parlez-vous le français ? Qu’évoquent pour vous la France et la langue française ?