Le breaking va bousculer les Jeux olympiques en 2024
Publié le 3 février 2023
Les globe-reporters et globe-reportrices de CE1 et CE2 de l’école Saint-Bernard dans le 11ème arrondissement de Paris veulent en savoir plus sur le breaking et son ajout à la liste des disciplines olympiques. Leur envoyée spéciale Océane SEGURA part donc à la rencontre de Camille REGNEAULT, dite Kami, danseuse faisant partie de l’équipe de France de breaking.
Éducation, jeunesses et sports
Le breakdance aux Jeux olympiques ? Cela peut surprendre et pourtant la discipline sera pour la première fois au programme des JO 2024 à Paris. L’occasion pour la rédaction de l’école Saint-Bernard de s’intéresser à ce sport. Ou est-ce plutôt cet art ? C’est justement l’une des questions.
Pour leur répondre, ils ont chargé leur envoyée spéciale, la journaliste, Océane SEGURA de trouver une personne qui participera aux prochains Jeux olympiques. Océane se lance alors dans quelques recherches et se rend sur le site de la fédération française de danse breaking. C’est d’ailleurs la première chose que la journaliste apprend : en réalité, on ne dit pas breakdance, mais plutôt breaking.
Océane SEGURA décide rapidement de contacter en priorité des B-Girls ; c’est le nom donné aux danseuses de breaking ; plutôt que des B-Boys ; leur équivalent masculin ; qui ont plus souvent la parole dans les médias. L’envoyée spéciale de la classe se rend vite compte que les danseuses sont toutes présentes sur les réseaux sociaux. Elle contacte donc la B-Girl Kami, de son vrai nom Camille REGNEAULT, via Instagram pour voir si elle serait d’accord pour répondre à l’interview.
Quelques jours plus tard, Océane reçoit une réponse positive et organise donc la rencontre avec Kami. Une première date est fixée mais, pas de chance, elle tombe un jour de grève rendant les déplacements dans la capitale compliqués. Une autre date est alors trouvée et le rendez-vous est pris dans un café du troisième arrondissement.
Quand elles se retrouvent, Camille REGNEAULT prévient tout de suite : « Je ne suis jamais venue ! ». Océane lui demande alors pourquoi elle a choisi cet endroit. C’est simple, la danseuse avait un rendez-vous plus tard dans le quartier et elle est végan rendant le choix de l’adresse quasi évident.
Une fois installées à une petite table entre deux personnes en plein télétravail, la journaliste et la danseuse sont un peu gênées de devoir parler à voix haute dans l’endroit silencieux. Mais trop tard, il faut allumer le micro enregistreur et commencer à poser les questions des globe-reporters et globe-reportrices.
La B-Girl raconte sa passion du breaking et son parcours avec entrain. À la fin de l’interview, elle adresse un conseil précieux à la rédaction de CM1. « Il faut toujours suivre ses rêves ». C’est le mot d’ordre de celle qui a commencé le breaking à 26 ans avant d’en faire sa carrière et de remporter médaille sur médaille. Peut-être qu’en 2024, elle en gagnera une de plus aux Jeux olympiques de Paris.
Ajout le 8 février 2023 : Kami a recontacté Océane pour lui dire qu’elle avait commis une erreur dans son interview : à la question 4, elle parle des JO de la Jeunesse au Brésil, mais il s’agit en fait des JOJ de Buenos Aires en 2018.
Il arrive parfois que les interlocuteurs fassent des erreurs, donc il est toujours bien de revérifier de son côté des informations et de croiser les sources, notamment en ce qui concerne des données statistiques, dates et lieux.