Le Musée national du Burkina Faso, un concentré d’ethnographie
Publié le 18 avril 2023
Les globe-reporters du collège Jean-François OEBEN, à Paris, souhaitent recueillir la parole des autorités du Musée Nationale à Ouagadougou, pour mieux connaitre la culture, les coutumes et les traditions existantes au Burkina Faso, un pays avec plus d’une soixantaine des peuples et multiples langues. Sinaly DJIBO, directeur des expositions et de la médiation du musée, répond à leurs questions.
Culture et francophonie
Le Musée national de Burkina Faso est situé au cœur de la capitale, dans le quartier de Dassasgo. Il occupe un terrain de plus de 20 hectares. Un des murs latéraux qui longe l’avenue du Musée National mène directement à la maison où loge la journaliste Tatiana MIRALLES, l’envoyée spéciale de Globe Reporters à Ouagadougou. Avec Madi et sa moto, il ne lui faut que quelques minutes pour se présenter au rendez-vous avec Sinaly DJIBO.
Quelles œuvres sont conservées au musée ? Quelles collections possédez-vous ? Quelle est l’œuvre la plus précieuse du musée ? Les questions des globe-reporters du collège OEBEN ré-sonnent dans sa tête tandis qu’elle marche vers le bâtiment de l’administration du musée. Pour parler de cette institution qui raconte l’histoire et l’identité burkinabée Tatiana va rendez-vous avec Sinaly DJILO, directeur des expositions et de la médiation au musée. C’est aussi un passion-né de l’art.
Le terrain du musée est très étendu. Il héberge plusieurs bâtiments ronds qui abritent différentes collections et expositions du musée. Il y a un amphithéâtre en plein air utilisé surtout pour des activités avec des étudiants et un espace, également en plein air, appelé « Habitats du Faso ». C’est comme un village qui regroupe les différents types de maisons existantes dans le pays. « Presque autant des constructions que peuples », explique notre guide du musée.
Lorsque Tatiana se rend pour la première fois au musée en souhaitant réaliser cette interview, la direction accepte tout de suite d’organiser un rendez-vous pour répondre aux questions des globe-reporters et globe-reportrices, avec en prime une visite guidée. Pour Sinaly, faire une visite au musée c’est découvrir l’histoire, l’archéologie et la diversité du Burkina Faso. C’est aussi prendre conscience de l’importance de la tolérance et la coexistence en paix.
Le rendez-vous est fixé un jeudi matin. Tatiana est reçue dans le petit bureau de Sinaly où l’entretien se réalise tranquillement. Une fois l’interview terminée, Sinaly accompagne l’envoyée spéciale au bâtiment où elle va commencer la visite avec le guide du musée. Dans cette première gallérie, il y a des pièces d’art contemporain réalisées par des artistes qui ont fait des résidences artistiques.
Tatiana et Sinaly se disent au revoir. Notre journaliste commence la visite.