La ville de Saint-Fargeau-Ponthierry éteint ses rues pour sécuriser notre avenir
Publié le 30 janvier 2022
Les rédacteurs et rédactrices en chef du collège François Villon, à Saint-Fargeau-Ponthierry, souhaitent en savoir plus sur l’un des sujets qui agite la commune : l’extinction prochaine des éclairages publics, de minuit à cinq heures du matin. Anne ROMEUR, chargée de mission transition écologique et de mobilité à la mairie, répond à leurs questions.
Débats
À Saint-Fargeau-Ponthierry, une commune de Seine-et-Marne, au sud de Paris, on parle beaucoup de l’extinction prochaine de l’éclairage public entre minuit et 5h00 du matin. Une actualité locale qui s’inscrit dans une logique plus globale en faveur de l’environnement et de la préservation de la biodiversité. Car la ville se situe au sein du Parc naturel régional (PNR) du Gâtinais français. Ce parc s’étale sur plus de 75 600 hectares et abrite de nombreuses zones classées et protégées pour sa faune et sa flore. Sur l’ensemble du PNR, la pollution lumineuse est un problème environnemental.
Pour répondre à leurs questions, notre envoyée spéciale, la journaliste Chloé DUBOIS s’adresse directement à la mairie de Saint-Fargeau-Ponthierry. Elle souhaite présenter la demande des globes-reporters et globes-reportrices à la personne responsable de ce dossier. Il s’agit d’Anne ROMEUR, chargée de mission transition écologique et de mobilité qui travaille dans le service du même nom de la mairie, récemment créé. Cette dernière accepte rapidement l’interview.
Au téléphone, Anne ROMEUR nous apprend que le projet d’extinction de l’éclairage public qui devait commencer le 1er décembre 2021 a été retardé. Nous sommes fin décembre, et la chargée de mission espère vite relancer le projet à la rentrée de janvier 2022 et pouvoir nous en dire plus au moment de notre rencontre. Notre journaliste prévoit alors d’adapter quelques questions des jeunes rédacteurs et rédactrices en chef en raison de ce contretemps et programme le rendez-vous dans les locaux de la mairie, le mardi 18 janvier.
Ce jour-là, après un trajet d’environ 2h00 depuis Paris, notre journaliste rencontre Anne ROMEUR dans son bureau. Celle-ci nous donne quelques nouvelles du projet, car les éclairages nocturnes brillent toujours toute la nuit, à Saint-Fargeau-Ponthierry. Normalement, l’extinction devrait commencer dans les prochaines semaines, mais Chloé ne parvient pas à obtenir de date exacte et définitive.
Une fois l’entretien terminé, la discussion continue de manière informelle. Pour les journalistes, ces moments sont presque aussi importants que l’interview elle-même : cela permet de mieux comprendre certains enjeux et le territoire, mais aussi tout simplement de demander des précisions, des éléments de contexte et d’échanger pour mieux connaître la personne interviewée.
Anne ROMEUR salue de nouveau l’intérêt des jeunes globes-reporters et globes-reportrices et insiste sur l’importance de la sensibilisation à la transition énergétique et la nécessité de s’en saisir à un niveau local.
Pouvez-vous vous présenter et nous dire en quoi consiste votre travail ?
Depuis de temps le service de transition écologique de la mairie existe-t-il, et pourquoi a-t-il été créé ?
Pouvez-vous nous parler du projet d’extinction des lumières dans la ville ?
Depuis combien de temps est-il en préparation ?
Pourquoi ne pas éteindre entièrement les lumières dans la ville toute la nuit ?
Qu’est-ce qui a motivé ce projet ? Est-ce seulement la protection de la faune et de la flore ou y a-t-il d’autres raisons ?
Où en est le projet ? Quand est-ce que ça va commencer ?
Avant l’extinction partielle des lumières dans la ville, avez-vous placé des détecteurs de mouvement ou avez-vous essayé de réduire la luminosité des lampadaires ?
Avez-vous chiffré les économies d’une extinction totale des lumières dans la commune ?
Quels animaux nocturnes espère-t-on retrouver à Saint-Fargeau-Ponthierry grâce à l’extinction, ou ceux que l’on va sûrement moins impacter ?
Est-ce que les problèmes de sécurité font obstacle à l’extinction totale des lumières ? Si oui quels sont les principaux problèmes de sécurité ?
Pourquoi n’avez-vous pas sensibilisé davantage les habitants sur la pollution lumineuse et ses conséquences ? Que comptez-vous faire sur ce point ?
D’après vous, quel est l’avis des habitants sur l’extinction des lumières ?
Est-ce que la mairie pousse les commerçants à réduire la luminosité des magasins la nuit ? Pensez vous qu’il faut mieux soutenir financièrement les commerçants afin qu’ils éteignent les lumières ou bien les sanctionner par des amendes ?
Question bonus : quels sont les autres gros dossiers « écolo » de la Mairie destinés à la protection de la faune et de la flore ?
Question bonus : avez-vous un message à adresser aux globe-reporters et globe-reportrices ?