Acheter un nouveau téléphone, un ordinateur, de nouvelles baskets, ok. Mais que faire de l’ancien téléphone, de l’ordinateur un peu lent, des chaussures usagées. Des objets qui ne sont plus à la mode, mais en bon état et qui peuvent encore servir ? Loane, Charlotte, Maelis, Marina, Malak, Éva, Maxence, Edris et Pauline, globe-reporters et globe-reportrices du lycée Louis RASCOL à Albi veulent en savoir plus sur la ressourcerie qui a ouvert dans leur ville. Mélanie ROUSSEL y travaille et répond à leurs questions.

Innovations pour demain et après-demain

Qui achète des objets de seconde main ? Est-ce vraiment avantageux ? En quoi est-ce écologique ? Loane, Charlotte, Maelis, Marina, Malak, Éva, Maxence, Edris et Pauline, élèves de 1re au lycée Jean RASCOL, veulent en savoir plus sur ces lieux où l’on trouve des vêtements, des meubles et de nombreux autres objets d’occasion.

Notre correspondante à Albi, la journaliste Anouk PASSELAC, fait la liste des boutiques et associations de la ville qui proposent des objets de seconde main. Elle décide de contacter la ressourcerie de l’association Planet Réemploi. Son objectif principal est de récupérer des objets qui étaient destinés à être jetés pour les réutiliser ou les recycler, dans le but de préserver l’environnement. La journaliste trouve le numéro de la ressourcerie sur leur page Facebook et les contacte. La coprésidente de l’association, Mélanie ROUSSEL, accepte volontiers une interview et invite Anouk un mercredi après-midi, jour d’ouverture de la ressourcerie.

Anouk PASSELAC s’y rend à vélo après avoir regardé sur un GPS comment s’y rendre. Après avoir pédalé 30 minutes, la voilà arrivée. La ressourcerie est située dans une ancienne usine, dans la zone d’activité de Saint-Antoine. Mélanie ROUSSEL accueille notre envoyée spéciale et la fait entrer. A l’intérieur, la ressourcerie est une vraie caverne d’Ali Baba !

Mélanie ROUSSEL fait visiter les lieux et explique le fonctionnement de la ressourcerie : les gens viennent donner des objets dont ils veulent se débarrasser, la ressourcerie les récupère et les stocke dans des étagères et des cartons. Puis ils sont triés. S’ils sont trop vieux, usés ou cassés, ils sont recyclés ou jetés en déchetterie, sinon ils sont réparés et/ou rangés dans les rayons pour être vendus.

La journaliste et la coprésidente s’installent dans une pièce au calme pour pouvoir réaliser l’interview sans déranger les clients ou les bénévoles qui travaillent. Après l’entretien, Anouk PASSELAC prend des photos et discute avec les 2 salariés et les bénévoles de la ressourcerie pour savoir quelles sont leurs missions.

Notre journaliste remercie Mélanie ROUSSEL de l’avoir accueillie et salue toute l’équipe avant de repartir à vélo.

Un reportage réalisé le 5 janvier 2023.

Sources photographiques

La ressourcerie est située dans une ancienne usine à Albi depuis 2019 © Anouk PASSELAC / Globe Reporters

Mélanie ROUSSEL est coprésidente de l’association Planet Réemploi qui existe depuis 2010 © Anouk PASSELAC / Globe Reporters

La ressourcerie récupère des dons d’objets deux fois par semaine © Anouk PASSELAC / Globe Reporters

Dans l’arrière-boutique, les objets qui n’ont pas encore été triés sont stockés. Cela prend beaucoup de place ! © Anouk PASSELAC / Globe Reporters

Les vêtements sont récupérés et triés par Marie-Odile. Elle regarde chaque vêtement et décide de son sort. Certains sont vendus à la ressourcerie, d’autres donnés à des associations. Quand ils sont troués, usés ou tachés, ils sont donnés à l’entreprise Vertex qui les recycle © Anouk PASSELAC / Globe Reporters

Brigitte, une bénévole, est chargée du rayon vaisselle. Elle trie des assiettes et jette celles qui sont cassées. Les autres seront mises en rayon © Anouk PASSELAC / Globe Reporters

Zoé, une des deux salariés de l’association, met des livres en rayon © Anouk PASSELAC / Globe Reporters

Le local s’étend sur 650 mètres carrés © Anouk PASSELAC / Globe Reporters

C’est une vraie caverne d’Albi baba ! © Anouk PASSELAC / Globe Reporters

On y trouve tous types d’objets et même des boutons © Anouk PASSELAC / Globe Reporters

Dans le rayon ameublement, on peut entièrement équiper son logement © Anouk PASSELAC / Globe Reporters

Le meilleur déchet c’est celui qu’on ne produit pas : cette poupée aurait pu finir à la poubelle, mais peut-être fera-t-elle de nouveau un enfant heureux © Anouk PASSELAC / Globe Reporters

Il y a aussi des vélos d’occasion pour toutes les tailles et tous les styles © Anouk PASSELAC / Globe Reporters

La ressourcerie propose aussi des ateliers pour apprendre à créer soi-même. Ici les participants ont cousu des tabliers avec de vieux tissus. Des élèves du lycée Louis RASCOL ont aussi créé des lampes à partir de matériaux de récupération © Anouk PASSELAC / Globe Reporters

Sources sonores

• Pouvez-vous vous présenter ?

• Qu’est-ce qu’une ressourcerie ?

• Que trouve-t-on dans votre ressourcerie ?

• En quoi la seconde main est-elle écologique ?

• Quels sont les avantages et les inconvénients de la seconde main ?

• Quel serait votre conseil n°1 pour passer à la seconde main et adopter un mode de vie plus responsable ?

• Que faites-vous des vêtements qui ne rentrent pas dans vos critères de sélection ? Existe-t-il une solution de recyclage ou sont-ils jetés ?

• Est-ce que c’est forcément plus écologique d’acheter de la seconde main ?

• Qu’est-ce qu’on peut revaloriser ?

• La seconde main vise quel type de client ? Est-elle un bon plan pour les jeunes, étudiants ?

• Le marché de la seconde main permet-il de diminuer la surproduction des magasins ?

• Est-ce que la seconde main fait partie du marché économique ?

• Est-ce que la seconde main est une action solidaire ou écologique ?

• Est-ce que faire ses achats en seconde main pourrait éviter l’émission de CO2 par personne et par an ?

• Question bonus : Avez-vous des chiffres sur votre activité ?

• Question bonus : Avez-vous un message pour les globe-reporters ?