La Roumanie dans l’oeil des investisseurs chinois

Publié le 18 janvier 2015

Mirel Bran, journaliste roumain, est le correspondant à Bucarest du quotidien français Le Monde. Il explique aux globe-reporters du Lycée Erik Satie de Paris que les Chinois s’intéressent beaucoup à la Roumanie.

Economie, histoire et politique

Pour en savoir plus sur Vinarte, le site a une version en français.

Mirel Bran

Mirel Bran a eu la gentillesse de répondre à une autre interview des globe-reporters à propos de la communauté des Roms.

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Sources sonores

  • Au contraire de ses voisins qui ont sévèrement limité leurs exportations de bois, la Roumanie voit des millions de mètres cubes lui échapper, et la déforestation gagner du terrain. Jurnalul National dresse un constat inquiétant de la situation : environ 650 hectares de forêt ont été tout simplement rasés entre 2003 et 2006, bien que le Code forestier prévoie qu’on ne peut pas supprimer plus de trois hectares à la fois dans une zone donnée. Pourquoi tant d’hectares de forêts sont rasés par les chinois ? Que fait l’Etat ? Pourquoi la loi n’est pas respectée ?

  • L’entreprise Vinarte a été rachetée par le groupe chinois Red Gate. Pourquoi ne pas s’être plutôt tourné vers l’Union européenne ?

  • La Serbie, la Moldavie et la Turquie présentent pour la Chine un intérêt stratégique, alors que la Roumanie et la Bulgarie sont pour elle une possibilité de pénétrer dans le marché de l’UE par l’escalier : pourquoi est-ce plus facile pour les Chinois d’investir en Roumanie ? Y a-t-il des avantages particuliers proposés par le gouvernement roumain ?

  • Le nucléaire est avec l’agriculture l’un des principaux secteurs dans lequel Pékin et Bucarest ont affiché leur volonté de collaborer à la suite de la visite du Premier ministre chinois en Roumanie. Pourquoi avoir choisi ces deux secteurs ?

  • Pouvez-vous vous présenter ?