La Réunion, une île bien arrosée, mais attention !
Publié le 31 janvier 2023
Maely, Noah, Aurélien, Sohann, Kemuel, Abdul-Karim, Luna, Nina et Lucas se demandent si l’île de La Réunion va un jour manquer d’eau douce. Julien BONNIER, chef de l’observatoire de la ressource en eau et de la biodiversité aquatique à la Réunion, répond à leurs questions.
L’Anthropocène : état des lieux
L’idée première de Maely, Noah, Aurélien, Sohann, Kemuel, Abdul-Karim, Luna, Nina et Lucas est d’enquêter sur la cascade du Voile de La Mariée, dans le cirque de Salazie. Un peu trop spécifique, non ? C’est en tout cas ce que leurs camarades de classe se disent. Avec l’aide de la journaliste Gaëlle GUILLOU, ils revoient leur angle pour s’intéresser, de façon plus générale, aux nombreuses sources d’eau naturelle de La Réunion et à la qualité de l’eau distribuée dans les foyers.
Les globe-reporters et globe-reportrices se demandent ensuite s’il existe une structure spécialisée dans l’eau. Avec l’aide de Gaëlle, ils découvrent l’existence de l’Office de l’eau de La Réunion. Une prise de contact est faite par mail, via le site internet de l’Office de l’eau. Le Directeur du développement durable des territoires, également adjoint auprès du Directeur général, répond favorablement à Gaëlle GUILLOU. Il souhaite connaître les questions afin de choisir l’interlocuteur le plus indiqué.
Les journalistes refusent habituellement de le faire, pour des raisons de déontologie. La journaliste accepte exceptionnellement, car elle sait qu’il est souvent difficile de trouver un seul interlocuteur capable de répondre à des questions aussi variées que celles posées dans cette interview, abordant aussi bien la faune d’eau douce que la qualité de l’eau potable. L’interlocuteur sélectionné est Julien BONNIER, chef de l’observatoire de la ressource en eau et de la biodiversité aquatique.
L’envoyée spéciale des globe-reporters se rend au rendez-vous en voiture, car le réseau de bus n’est pas optimal : trop de correspondances, horaires de passage incertains, bus pleins, etc. Faute de transports publics efficaces, la plupart des Réunionnais sont contraints de se déplacer en voiture. En route, Gaëlle se perd à cause des mauvaises indications des applications GPS. Il n’est pas rare que les données de ces applis soient manquantes ou fausses, surtout pour les Hauts de l’île.
M. BONNIER vient à la rescousse de la journaliste et la guide par téléphone. Elle arrive enfin dans les locaux tout neufs de l’Office de l’eau (qui a récemment déménagé), avec vingt minutes de retard. Le temps est donc compté. Priorité est donnée à l’enregistrement audio de l’interview. Ensuite, Julien BONNIER prend le temps de rechercher quelques ressources complémentaires à partager avec les élèves : sites web, rapports scientifiques, cartographies, etc.
Pour ce reportage, la principale difficulté réside dans l’illustration du sujet. Hormis les portraits de M. BONNIER à son bureau, la journaliste a du mal à trouver quoi photographier sur place. Elle demande donc, a posteriori, à son interlocuteur ainsi qu’au service communication de l’Office de l’eau l’autorisation de pouvoir utiliser des photos prises par l’établissement public et publiées sur leur page Facebook. Autorisation accordée : les globe reporters ont de quoi illustrer leurs articles.