Michèle AUDETTE fut présidente des Femmes autochtones du Québec et commissaire de l’enquête nationale sur les femmes autochtones disparues et assassinées. Depuis le 7 octobre 2019, elle est conseillère principale à la réconciliation et à l’éducation autochtone à l’Université Laval. Notre envoyée spéciale lui tend d’abord le micro de Globe Reporters pour une interview préparée par Luce, Djénéba, Jasmine du collège Georges POMPIDOU à Montgeron, et à Océane, Rachel, Audrey, Alicia et Diana du collège Paul VERLAINE à Paris. Elle en profite ensuite pour lui poser des questions sur l’enquête qu’elle a réalisée.
Les globe-reporters demandent à notre envoyée spéciale de rencontrer Michèle AUDETTE. Née d’un père québécois et d’une mère innue de la communauté de Maliotenam, Mme AUDETTE a repris le flambeau de sa mère, cofondatrice de Femmes autochtones du Québec. En effet, sa mère avait perdu son statut d’autochtone et son droit d’habiter le territoire de Maliotenam parce qu’elle s’est mariée avec un allochtone. L’association des Femmes autochtones du Québec a été créée pour contester la Loi sur les Indiens et permettre à ces femmes autochtones de recouvrer leurs droits. En 1985, elles gagnent la bataille.
Notre envoyée spéciale n’a pas de difficultés à trouver le contact de Michèle AUDETTE grâce à la journaliste Marie-Laure JOSSELIN qui l’héberge. Même si l’ancienne présidente de l’association des Femmes autochtones du Québec est une personne très sollicitée, elle est connue pour prendre le temps de répondre aux questions des journalistes.
Des milliers de femmes autochtones ont disparu et ont été assassinées ces trente dernières années. De 2015 à 2019, une enquête a été ouverte à l’échelle fédérale pour déterminer les causes de ces actes. Michèle AUDETTE nous en dit plus sur son travail et sur les résultats de cette enquête.
Capteur de rêves dans le bureau de Michèle AUDETTE.
Tambour fabriqué par un des enfants de Michèle AUDETTE.
Objets et symboles traditionnels : la roue de médecine, une plume, et des cadeaux offerts par des membres de communautés autochtones.
Michèle AUDETTE dans son bureau.