Globe Reporters

L’écologie au quotidien, vue depuis Antoura

Publié le 10 février 2021

Les globe-reporters de l’école de L’huisserie se questionnent sur les habitudes des Libanais.e.s en matière d’écologie et posent la question à quatre habitants d’Antoura, un village situé à une vingtaine de kilomètres de Beyrouth, la capitale. Les globe-reporters du collège Saint-Martin à Nantes ont préparé une interview sur l’épuration de l’eau. Labib AKIKI, président de la municipalité d’Antoura, et son équipe abordent librement les questions liées à l’écologie au quotidien.

Environnement et transition énergétique

Labib AKIKI est le président de la municipalité d’ANTOURA KESROUAN. Charlotte AYOUB est membre du conseil municipal, et membre du conseil des dames. Mona ISSA est agent de développement à la ville, et ancienne élève du collège Saint-Joseph. Vivianne ABI NAKHLE est originaire de Tripoli, mais elle vit à Antoura depuis de nombreuses années. Vivianne est également membre du "conseil des dames, un comité membre de la Municipalité, composée de femmes, qui prend en charge les travaux et activités sociales. Le comité s’occupe aussi de la communication. Le comité est en quelque sorte « la voix de la municipalité », précise Mona ISSA.

Sidonie HADOUX les rencontre virtuellement à l’occasion d’une interview sur le centre de tri et le centre de compost que la municipalité a mis en place. A force de persévérance, le président de la municipalité, Labib AKIKI a réussi à sensibiliser les habitants de sa municipalité au tri des déchets. Et ce n’était pas une mince affaire ! Les jeunes du collège Saint-Joseph ont participé à ces opérations de sensibilisation en frappant aux portes des habitations.

En tant normal, Sidonie aurait contacté Labib AKIKI, et, une fois le rendez-vous donné, elle aurait sauté dans un van collectif en direction de Jounieh, une ville au nord du Pays. Elle se serait arrêté un peu avant sur le bord de l’autostrade, au niveau de la route qui mène au village. Elle y aurait sûrement passé la journée, entre la visite du collège, la rencontre avec les élèves, la visite de la cantine scolaire, et puis elle aurait ensuite rencontré les membres de la municipalités, visité le centre de tri et de compost. Elle aurait ensuite été invitée à passer un peu de temps au sein d’un foyer, afin de parler des habitudes écologiques de ses habitants. Elle serait revenue le soir à Beyrouth avec beaucoup de matières : des photos, des vidéos, des interviews sonores et vidéos. Elle aurait pu vous décrire les maisons en pierre du village, et l’odeur de la végétation. Elle aurait pu vous partager le plaisir qu’elle a eu de discuter avec tel ou telle personne.

Mais voilà, tout cela est impossible en ce moment en raison de la situation sanitaire mondiale liée à la pandémie du Covid-19. Le Liban est en état d’urgence sanitaire et un couvre-feu permanent a été décrété du 14 janvier au 8 février 2021. En tant que journaliste, Sidonie peut se déplacer sur le territoire. Mais quid de ces interlocuteur.trice.s ? La situation nous oblige à nous adapter, et c’est ainsi que l’interview se déroule en visioconférence. Cela n’empêche pas à nos cinq participants de prendre du plaisir à échanger et à répondre aux questions des globe-reporters.

Quand la situation sanitaire au Liban sera de nouveau sous contrôle, Sidonie se promet d’aller visiter Antoura, ce village où il a l’air de faire si bon vivre.

En attendant, écoutez nos interlocuteur.trice.s répondre à vos questions !