Comment éviter le gaspillage de l’eau potable ? C’est la question posée par Alyssa, Axelle et Camille. Pour y répondre, Sidonie HADOUX consulte Ludovic LESVEN, enseignant-chercheur au laboratoire LASIR à l’université de Lille.
L’Anthropocène : état des lieux
C’est Florence IENNA, chargée de médiation scientifique à l’université Lille 1, qui conseille à notre envoyée spéciale, la journaliste Sidonie HADOUX, de contacter Ludovic LESVEN, chercheur au Laboratoire de Spectrochimie Infrarouge et Raman (LASIR) au sein de l’équipe physiochimie de l’environnement. Ce dernier répond rapidement à Sidonie et accepte d’accorder une interview.
Le chercheur donne rendez-vous à la journaliste à Lilliad, la bibliothèque universitaire à Villeneuve-d’Ascq. Ils commandent un café à la cafétéria et s’installent à une table. L’interview peut commencer. À cette heure matinale, les étudiants affluent pour se détendre entre deux cours ou viennent prendre une collation avant de commencer la matinée. Ce brouhaha constitue le fond sonore de l’enregistrement.
Après avoir répondu à toutes nos questions, le chercheur propose à Sidonie de visiter le laboratoire. Ils marchent cinq minutes en direction d’un bâtiment plus ancien. Ludovic LESVEN fait une visite complète, pièce par pièce, en prenant le temps d’expliquer ce qui se fait au sein de chacune d’entre elles. Une visite très intéressante pour comprendre le quotidien des chercheurs et leurs conditions de travail !
Regardez les photos pour découvrir le laboratoire.
Un reportage réalisé en décembre 2019
Sources photographiques
Ludovic LESVEN est enseignant-chercheur au laboratoire LASIR. Il travaille sur la chimie des environnements aquatiques : lacs, rivières et océans.
À la fin de l’interview, Ludovic fait visiter le laboratoire où il travaille avec son équipe.
Dans la première salle, les chercheurs viennent avec les sédiments qu’ils ont prélevés au fond des lacs, des rivières ou de la mer. Ils les placent dans des carottes, comme sur la photo, pour analyser la composition tranche par tranche.
"On coupe les tranches de sédiments par périodes dans un sac privé d’oxygène, et on les dépose dans un flacon pour ensuite les analyser", explique le chercheur.
Cette machine blanche par exemple sert à mesurer la quantité de pesticides.
Le laboratoire LASIR est situé sur le campus de l’université Lille 1 à Villeneuve-D’Ascq.
Dans chaque salle du labo, il y a différents appareils analytiques.
Dans cette salle blanche confinée, l’air est filtré pour mesurer des ultra-traces métalliques dans les sédiments.
En ce moment, Ludovic LESVEN élabore des capteurs passifs, des dispositifs capables de faire une moyenne de la pollution sur un certain temps.
Chaque résine capte un polluant et une classe de polluant différents.
Sources sonores
Merci de vous présenter.
Pouvez-vous expliquer le fonctionnement de votre laboratoire ?
Pour commencer, quand on parle de gaspillage de l’eau, de quoi parle-t-on ?
Pourquoi est-ce important de ne pas gaspiller l’eau, notamment dans la région ?
Avez-vous des idées et des solutions anti-gaspillage ?
Est-ce que la nappe est polluée ?
Comment se situe notre région par rapport à d’autres régions de France et du monde ?
Actuellement, plus de 5 milliards de m2 d’eau sont gaspillés, comment réagissez-vous ?
Comment expliquer que des régions consomment plus d’eau que d’autres ?
En tant que chercheur, comment agissez-vous sur le gaspillage de l’eau ?
Est-ce que les pouvoirs publics ont pris conscience de l’importance de ne pas gaspiller l’eau ?