Avec l’inscription de la baguette française au patrimoine culturel mondial immatériel de l’Unesco, les globe-reporters Lilia, Léon, et Mamadou du collège Paul Verlaine à Paris, sont curieux d’en apprendre plus sur cette organisation. Julie FORT, qui travaille pour la délégation française détaille quelles sont ses missions.
Droits humains, solidarités et citoyenneté
La baguette française est entrée au patrimoine mondial de l’humanité. Comment ? Pourquoi ? Et d’ailleurs, qu’est-ce que l’Unesco ? Quelles sont les valeurs de l’agence onusienne, et en quoi consiste sa mission ? Pour répondre à toutes les questions préparées par les globes-reporters du collège Verlaine, dans le 12 ème arrondissement de Paris, notre reporter s’adresse à la délégation française de l’Organisation des Nations-Unis pour l’éducation, la science et la culture, basée à Paris. Il s’agit d’en savoir plus sur cet organisme international qui a pour objectif de contribuer à la préservation de la paix mondiale, à l’issue de la Deuxième Guerre Mondiale.
Notre envoyée spéciale, la journaliste Chloé DUBOIS est orientée vers Julie FORT, conseillère culture, patrimoine, information et communication auprès de la délégation permanente de la France auprès de l’Unesco. Cette dernière accepte l’idée de l’entretien, mais prévient qu’elle n’aura qu’une trentaine de minutes à nous accorder en raison d’un emploi du temps assez serré. C’est un peu court pour répondre à toutes les questions des apprenti·es journalistes. Notre reporter se penche sur l’entretien pour classer les questions à poser en priorité. Si le temps manque, elle ne sera pas prise au dépourvu. Il est important pour les journalistes de s’assurer qu’ils ou elles ne manqueront pas d’informations, parfois déterminantes à la réalisation d’un article.
Finalement le rendez-vous doit être reporté, ce sont des choses qui arrivent, l’interview aura finalement lieu en visio- conférence. L’envoyée spéciale se rend bien sur place pour prendre des photos de l’Unesco. Le siège de l’organisation est située dans le 15ème arrondissement.
Une nouvelle date de rencontre est fixée quelques jours plus tard : l’entretien est prévu en visioconférence cette fois. En général, les journalistes évitent de réaliser leurs interviews par téléphone ou visoconférence si le son doit être retransmis à la radio car la qualité est moins bonne. Mais cette fois, pour des raisons logistiques, difficile de faire autrement.
L’interview se déroule sans encombre. Notre envoyée spéciale pose les questions des globe-reporters et globe-reportrices à la conseillère - qui décrit, notamment, les multiples processus de sélection du patrimoine matériel ou immatériel de l’humanité.
Julie FORT rappelle que l’inscription sur listes de l’Unesco est moins la consécration d’un patrimoine qu’un « engagement » et des « obligations » de protection et de préservation envers lui !
Pouvez-vous nous dire ce qu’est l’Unesco et ce qu’elle représente, selon vous ? Quelles sont les valeurs que l’organisme souhaite promouvoir ?
En quoi consiste les missions de la délégation française ?
Et en quoi consiste plus particulièrement votre travail de conseillère ?
Quelle est votre idée de la paix, et comment la défendez-vous ?
Selon vous, en quoi est-il important de défendre le patrimoine immatériel de l’humanité ?
Comment décide t-on de ce qui peut, ou non, entrer au patrimoine immatériel de l’Unesco ? Par exemple, comment et pourquoi la baguette a été inscrite ?
Question bonus : Cela signifie qu’une proposition qui touche, par exemple, au patrimoine d’une minorité qui n’est pas reconnue au sein d’un État, aura des davantage de difficulté, car le gouvernement de ce même État doit approuver la proposition ?
Y a-t-il des pays qui ne partagent pas les valeurs que vous souhaitez promouvoir ? Si oui, lesquelles, et comment cela se manifeste t-il ?
Comment s’organisent les politiques de rapatriement des œuvres d’art dans leurs pays d’origine ? En quoi est-ce important, selon vous ?
Des œuvres ont-elles déjà été rapatriées en France ?
Comment défendez-vous la liberté de la presse ?
Pour les prochaines années, quelles sont les priorités de l’Unesco en général, et de la délégation française en particulier ?
Quels sont vos projets pour la jeunesse en France ?
Avez-vous un message à adresser aux jeunes globes-reporters ?
Réponse bonus : plus sur la procédure d’inscription à la liste du patrimoine immatériel