Les globe-reporters et globe-reportrices de la rédaction de l’école Saint-Jacques de Paris veulent en savoir plus sur les méthodes de récupération des déchets sur la Seine. Fabrice, pilote de la ville de Paris, répond à leurs questions.
Environnement et transition énergétique
« Rendez-vous à l’écluse numéro 5 du canal Saint-Denis à 9h. » Notre correspondante à Paris, la journaliste Océane SEGURA, doit se contenter de cette information pour se rendre en reportage à bord de l’Acoupa, un bateau ramasseur de déchets. Après quelques recherches, elle tombe sur un site qui cartographie le canal et ses écluses. Elle se met alors en quête de l’arrêt de métro le plus proche, ce sera Saint-Denis – Porte de Paris, sur la ligne 13.
Océane y arrive de bon matin et part à la recherche de la fameuse écluse. Elle passe un premier pont, l’aperçoit de loin, puis arrive sur l’une des berges du canal. Manque de chance, c’est la mauvaise ! Heureusement, elle distingue très bien les bateaux nettoyeurs et trois personnes qui patientent sur la berge d’en face. Pas de temps à perdre, elle emprunte un deuxième pont ensoleillé, dépasse le Stade de France, redescend une volée de marches et arrive enfin du bon côté, sur le quai où est amarré l’Acoupa. Fabrice, son pilote, et Idrissa, son mousse, attendent l’envoyée spéciale pour répondre aux questions des globe-reporters avant de partir faire leur tournée de ramassage des déchets.
Pas le temps de sortir son micro enregistreur, Océane est tout de suite invitée à monter à bord du gros bateau nettoyeur de 12 tonnes. Elle prend quelques photos pendant que Fabrice le met en route et lui montre les différentes étapes du ramassage des détritus.
Une fois revenus sur la terre ferme, Fabrice répond aux interrogations des journalistes en herbe avec plaisir. Sur le quai, il montre à Océane deux autres embarcations qui font partie de la flotte de quatre bateaux du service des canaux.
Le premier est sorti de l’eau pour sa période d’entretien : nettoyage, révision du moteur, coup de peinture... Le second, le Robert, est à seulement quelques mètres. Un peu plus petit que l’Acoupa, il sert plutôt à laver les quais.
Après un détour par l’écluse, l’entretien se termine. Océane reprend le chemin du métro et repasse sur les ponts. Au loin, elle repère l’Acoupa qui commence déjà son ramassage des détritus flottants.