Les globe-reporters de l’école Unirea de Brasov, en Roumanie, souhaitent comprendre comment vit la jeunesse rurale de France. Qui de mieux que des jeunes issus de la campagne pour en parler ? Notre envoyée spéciale va à la rencontre d’AJR – Animation Jeunesse Rurale - une association œuvrant au cœur des territoires ruraux et au service des habitants depuis plus de dix ans.
Droits humains, solidarités et citoyenneté
En quoi la jeunesse rurale de France est-elle différente de celle de Roumanie ? Comment vit-elle ? Quelles difficultés rencontre-t-elle ? Quelles sont ses forces ? Les globe-reporters de l’école Unirea de Brasov, en Roumanie, se posent toutes ces questions et cherchent qui pourrait leur répondre.
Accompagnés par leur envoyée spéciale Leïla KHOUIEL et leur journaliste Benjamin RIBOUT, ils effectuent des recherches qui les mènent vers divers interlocuteurs. Dont l’association AJR (pour Animation Jeunesse Rurale), qui semble cocher toutes les cases. La structure développe de nombreux projets au sein d’une dizaine de villages du Pas-de-Calais, ce qui permet de maintenir une vie sociale en ruralité. L’objectif : soutenir et développer l’animation des jeunes de 12 à 20 ans en ruralité. Le siège est situé à Noyelles-sur-Escaut et accueille tous les publics, des plus petits aux seniors en passant par les adolescents.
Leïla contacte l’AJR par téléphone. L’accueil lui fournit l’adresse mail de la chargée de communication, Hélène HOORELBEKE. Celle-ci accepte volontiers et propose un mardi en fin d’après-midi après les cours des élèves. Une semaine avant la rencontre, les jeunes prévoient de se voir pour échanger et discuter en partant des questions des élèves de Brasov.
Le jour de l’interview, Hélène fait visiter les locaux flambants neufs de la structure à Leïla. Ils longent l’Escaut. Pendant la visite, Hélène détaille les activités de l’association et sa démarche qui réside en une idée forte : « le pouvoir d’agir des habitants ». À l’AJR, les habitants sont invités à prendre part aux projets. L’ADN de l’association est de faire AVEC les habitants et non à leur place. On se retrouve dans le village voisin, à Cantaing-sur-Escaut, pour effectuer l’entretien. L’interview se déroule en deux temps, d’abord avec le groupe de jeunes habitant les villages alentours puis avec Hélène HOORELBEKE et Ghislaine JORISSE, coordinatrice jeunesse depuis 10 ans à l’AJR.
Les échanges durent près de deux heures et se poursuivent au-delà de l’enregistrement. L’idée d’organiser une rencontre entre le groupe de jeunes et nos globe-reporters est même évoquée. Affaire à suivre…