« Jeunes de France, les peuples premiers du Québec, c’est aussi votre histoire », Dianne OTTEREYES REID

Publié le 19 décembre 2019

Dianne OTTEREYES RAID est une femme très active dans sa communauté autochtone crie. Elle a été présidente de l’Institut culturel cri ainsi que du Conseil cri de la santé et des services sociaux de la Baie James (CCSSSBJ). Elle répond aux questions des globe-reporters de l’école Nicolas BOILEAU de Montrouge et de Farès, Yazid, Loubna, Bilel et Abdou du collège Henri FABRE, à Vitrolles.

DROITS HUMAINS ET SOLIDARITE

Les globe-reporters de l’école Nicolas BOILEAU ont des questions pour une communauté autochtone, tandis que ceux du collège Henri FABRE ont réalisé des recherches sur une communauté autochtone particulière : les Cris de la Baie-James, au nord de la Province. Après les Abénakis d’Odanak et les Hurons-Wendats de Wendake, nôtre envoyée spéciale décide de mutualiser ces deux interviews pour découvrir cette autre Première Nation.

Les élèves d’Henri Fabre souhaitent rencontrer Matthew COON-COME, ancien grand chef des Cris. Malheureusement, il n’est pas disponible et voyage peu à Montréal ou Québec.

Au fur et à mesures de ses recherches, Marine LEDUC réalise que très peu de Cris vivent dans le sud du Québec, et que ceux qui y sont installés sont en majorité anglophones. Marine tente d’entrer en contact avec une autre personnalité : Roméo SAGANASH. C’est un ancien député fédéral qui ne s’est pas représenté lors des élections de 2019. Elle n’obtient pas de réponse.

Elle demande alors à Michèle AUDETTE, femme innue qu’elle interviewe à Québec, si elle connaît des Cris à Québec ou à Montréal. Michèle lui conseille de prendre contact avec les Ambassades cries des deux villes. Une Première Nation qui a des ambassades, nous n’y avons pas pensé ! Marine veut évidemment en savoir plus.

Elle obtient le contact Mélissa SAGANASH, de l’Ambassade crie de Québec, qui représente le grand conseil de la nation crie. Pas de réponse. En rappelant l’Ambassade, la personne de la réception lui dit que les représentants cris ont des réunions et des rendez-vous à Montréal pendant toute la même semaine et qu’ils tous sont très occupés.

Marine le prend plutôt dans l’autre sens : si plusieurs Cris se sont déplacés jusqu’à Montréal depuis leurs communautés, cela veut dire qu’il y a plus de chances de rencontrer quelqu’un qui veuille répondre aux questions des globe-reporters dans cette ville où elle doit retourner pour les deniers jours de son séjour.

Tenace, notre envoyée spéciale obtient alors le contact de Joanne OTTEREYES, la conseillère en communication de l’Ambassade crie de Montréal. Joanne lui donne le contact de sa mère, Dianne OTTEREYES REID, qui est ces jours-ci en ville pour participer à des réunions au Conseil sri de la santé de Montréal. Ils discutent notamment de la manière d’introduire la médecine traditionnelle dans le programme de santé cri.

Le rendez-vous est donc fixé à l’heure du déjeuner, entre deux réunions. Notre envoyée spéciale se rend au 1055 boulevard René Lévesque Est, pas très loin du siège de Radio Canada, où elle a déjà réalisé une interview.

Interview réalisée en décembre 2019

Sources photographiques

Dianne OTTEREYES REID.
Dianne OTTEREYES REID.
La jupe de rubans de Dianne, un habit traditionnel qu’elle met pour transmettre les savoirs.
La jupe de rubans de Dianne, un habit traditionnel qu’elle met pour transmettre les savoirs.
Ses bracelets, qui ont une signification spirituelle, lui permettent de garder son énergie.
Ses bracelets, qui ont une signification spirituelle, lui permettent de garder son énergie.
Un collier de perles offert par sa petite fille quand celle-ci a fait son premier rite de passage.
Un collier de perles offert par sa petite fille quand celle-ci a fait son premier rite de passage.
L’entrée du Conseil cri de la santé à Montréal.
L’entrée du Conseil cri de la santé à Montréal.
L’entrée du bâtiment au 1055, boulevard René Lévesque Est.
L’entrée du bâtiment au 1055, boulevard René Lévesque Est.
Le boulevard René Lévesque.
Le boulevard René Lévesque.
Dianne OTTEREYES REID.
La jupe de rubans de Dianne, un habit traditionnel qu’elle met pour transmettre les savoirs.
Ses bracelets, qui ont une signification spirituelle, lui permettent de garder son énergie.
Un collier de perles offert par sa petite fille quand celle-ci a fait son premier rite de passage.
L’entrée du Conseil cri de la santé à Montréal.
L’entrée du bâtiment au 1055, boulevard René Lévesque Est.
Le boulevard René Lévesque.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Comment se gouvernent les différents villages cris ? Les Cris votent-ils dans leur communauté pour les élections législatives ?

  • Comment avez-vous réussi à préserver vos croyances tout en côtoyant les Québécois au cours de l’histoire ?

  • Quelles sont les fêtes religieuses les plus importantes et comment se déroulent-elles ?

  • Quels sont les plats traditionnels ? À base de quoi sont-ils préparés ?

  • Qu’est-ce qui pousse les jeunes à rester ou à partir de la réserve ?

  • Quelles lois particulières existent-ils dans les communautés ?

  • Question bonus : Vous avez des ambassades cries à Québec, Montréal et Ottawa. Est-ce aussi le cas des autres nations premières et quel est le rôle de ces ambassades ?

  • Quel avenir y a-t-il pour votre langue natale ?

  • Quelles médecines les autochtones utilisent-ils le plus ? Pour quels types de soins ?

  • Êtes-vous victime du racisme ou de discrimination ? Si oui sous quelles formes ?

  • Portez-vous des habits particuliers ? Ont-ils une signification ?

  • Comment se transmet le statut d’indien ? Comment devient-on indien ?

  • Dans un quotidien, un reporter a parlé de « génocide culturel chez les Amérindiens au Canada » ? Que pensez-vous de cette affirmation ?

  • Quelles sont les différentes revendications actuelles des Cris ?

  • Les Cris sont-ils solidaires avec les autres amérindiens ?

  • Question bonus : Avez-vous un message pour les globe-reporters ?