Franck LANDO, l’agronome camerounais qui voudrait que tout le monde mange mieux et à bas prix
Publié le 4 mars 2024
Les élèves de Seconde Bac Pro Commerce du lycée Elisa Lemonnier souhaitent interviewer le dirigeant d’une exploitation agricole qui pratique le commerce équitable. Franck Lando, agronome, répond à leurs questions.
Développement durable et environnement
Les élèves de Seconde Bac Pro Commerce du lycée Élisa LEMMONIER demandent à notre envoyé spécial au Cameroun, le journaliste Raphaël KRAFFT, de rencontrer le dirigeant d’une bananeraie qui pratique le commerce équitable. L’entreprise dans laquelle ils souhaitent que notre envoyé spécial se rende est française et située dans la région du Haut-Penja.
Raphaël se renseigne et ne trouve d’abord que très peu d’informations à son sujet. Impossible de les joindre ; ni par mail et encore moins par téléphone. Il finit par obtenir des informations auprès des jeunes français Volontaires Internationaux en Entreprises (VIE) qu’il a rencontrés lors de son séjour à Douala.
L’entreprise, la Société des plantations du Haut-Penja (PHP), propriété de La compagnie fruitière, n’a apparemment rien d’équitable et a même été épinglée il y a plusieurs années par un documentaire de France Télévisions intitulé Les récoltes de la honte, l’économie coloniale de la banane.
Notre envoyé spécial comprend alors pourquoi un jeune employé français de cette entreprise rechignait à lui transmettre les coordonnées de son patron. Entretemps, Raphaël rencontre un jeune Français, Volontaire en Solidarité Internationale (VSI) qui lui parle d’un projet de commerce équitable, Les potagers de Bafou, porté par l’Institut Européen de Coopération et de développement (IECD). Il le met en contact avec Franck LANDO, un agronome qui participe à ce projet en formant des producteurs de fruits et légumes à cultiver de façon plus responsable en limitant notamment l’utilisation de pesticides dans leurs parcelles.
Lorsque Raphaël rencontre Franck, il est surpris de constater la proximité du centre dans lequel il travaille avec la gigantesque bananeraie identifiée par les globe-reporters du lycée Élisa LEMMONIER.
De retour à Douala, Raphaël poursuit ses recherches et comprend que la PHP finance ce centre et notamment la formation les jeunes étudiants en agriculture que Raphaël a rencontré là-bas. Après quelques coups de téléphone, il constate que Les potagers de Bafou ne sont pas financés par la bananeraie mais que le projet a été porté et financé par le géant français de l’agroalimentaire, Bonduelle.