Fatoumata DRAMÉ : le pouvoir de la voix et la passion du métier d’actrice
Publié le 22 avril 2023
Les globe-reporters et globe-reportrices du collège Henri Wallon, à Ivry-Sur-Seine, souhaitent recueillir la parole d’une actrice ou d’un acteur adolescent qui joue dans le film d’ouverture du Festival panafricain du cinéma et télévision, le FESPACO. Finalement c’est Fatoumata DRAMÉ, d’origine guinéenne, actrice de télévision et de cinéma et aussi étudiante l’École Supérieure de Théâtre Jean-Pierre GUINGANÉ, à Ouagadougou, qui répond aux questions.
Culture et francophonie
Fatoumata DRAMÉ n’est plus une adolescente. Mais c’est une actrice et c’est le plus important pour répondre aux questions des globe reporters du collège Henri Wallon d’Ivry-sur-Seine.
La journaliste Tatiana MIRALLES, notre envoyée spéciale au Burkina Faso, attend le jour de la cérémonie d’ouverture du FESPACO pour voir le film « Bravo Burkina » et pouvoir interviewer les deux acteurs adolescents qui jouent dedans. Mais ils ne sont pas présents.
Notre envoyée spéciale a une autre idée : rechercher des acteurs ou actrices en cours d’apprentissage. Elle cherche des écoles d’interprétation où l’on prépare les futures stars du cinéma africain. L’espace culturel Gambidi, situé au quartier Dassasgo juste à côté de la maison où loge Tatiana, a une école de théâtre. Une résidence propose des bourses à des étudiants qui souhaitent se former à l’interprétation. Tatiana, accompagnée de son amie et hôte Gabriela qui connait l’espace, va à la rencontre d’une étudiante.
Fatoumata DRAMÉ est guinéenne, actrice de télévision, de cinéma et aussi étudiante de l’École Supérieure de Théâtre Jean-Pierre GUINGANÉ á Ouagadougou. Elle termine sa résidence d’études d’interprétation. C’est sa 2ème année d’études. Elle dit être très contente de l’école et confirme le rôle important des écoles burkinabées d’interprétation pour les acteurs et actrices de tout le continent.
Elles se donnent rendez-vous à l’espace Gambidi, un endroit magique avec plein d’espaces dédiés à l’art. Il y a des locaux dédiés aux classes d’interprétation, aux cours de danse, de musique et d’arts plastiques. Les ambiances sont variées. Il y a des scènes pour le théâtre et les concerts. Un bâtiment regroupe les chambres pour les artistes en résidence comme Fatoumata. Les sculptures semblent vivantes. On en croise partout ce qui donne une ambiance chaleureuse.
Lorsque notre envoyée spéciale contacte, Fatoumata, Fatou pour les amis, cette dernière accepte tout de suite de la rencontrer pour répondre aux questions des globe-reporters et globe-reportrices. Pour elle, parler de son métier, c’est parler de sa passion. Elle est toujours prête à le faire.
Le rendez-vous est fixé un samedi matin à l’espace Gambidi. Il fait très chaud et après avoir fait le parcours du centre culturel, elles partent sous les manguiers d’une petite maison d’hôtes proche, pour faire l’interview au frais. Assises avec des jus frais de bisap fait à base d’hibiscus et un jus de baobab, Tatiana et Fatoumata réalisent l’entretien sans être dérangées.
La voix grave et profonde de Fatoumata a un effet hypnotique. Elle raconte comment jadis cette voix était cause de moqueries et aujourd’hui devenue un atout pour sa carrière. Elle parle de la préparation pour faire vivre ses personnages, des raisons qui l’ont décidée à être actrice et aussi de ce que signifie pour une femme la poursuite de son rêve. Malgré toutes les difficultés, elle rit avec franchise et joie parce qu’elle fait ce qu’elle aime.