« Éduquer une fille, c’est éduquer un pays » selon l’UNICEF
Publié le 12 décembre 2020
Mireille BERNARD, ancienne enseignante, est devenue bénévole pour l’UNICEF. Elle répond aux questions de Lou, Clément, Elsa, Lélie, Clotilde, Jeanne, Eloan, Léopold, Julie qui sont en CM2. Une interview qui explique pourquoi, dans certains pays, les petites filles ont tant de difficultés à pouvoir aller à l’école.
Éducation, jeunesses et sports
L’UNICEF (United Nations International Children’s Emergency Fund) est l’une des agences des Nations Unies (ONU). Son siège, son bureau principal, est à New York (comme pour l’ONU), mais il y a un grand bureau à Paris.
Notre envoyée spéciale, la journaliste Valérie ROHART, envoie un courriel au service de presse, à Paris. Dans toutes les grandes administrations, il y a un service de presse. Les gens qui y travaillent ont deux missions principales : communiquer sur le travail et les projets de leur employeur et aider les journalistes qui s’intéressent aux missions de l’UNICEF, dans notre cas. La personne qui répond à Valérie lui conseille de prendre contact avec Mireille BERNARD.
Mireille BERNARD n’est pas une employée de l’UNICEF. C’est une bénévole. Elle travaille pour l’UNICEF sans être rémunérée, car elle est aujourd’hui retraitée. Mireille est une spécialiste des questions d’éducation dans le monde qui a eu deux professions avant de prendre sa retraite et cela fait des années qu’elle aide l’UNICEF à communiquer sur ses actions pour promouvoir l’éducation dans le monde entier.
En raison de son âge, et en raison de la pandémie qui sévit, elle évite de prendre les transports en commun pour ne pas être infectée par le coronavirus. Valérie va donc à sa rencontre, chez elle, à Maisons-Laffitte. C’est au nord-ouest de Paris, dans le département des Yvelines.
Mireille BERNARD à son domicile
Valérie est reçue avec beaucoup de gentillesse. Mireille répond à toutes nos questions, y compris celles sur l’Inde qui a adopté le 1er avril 2010 une loi sur le Droit à l’éducation garantissant à chaque enfant de 6 à 14 ans le droit à un enseignement gratuit et obligatoire.
Après l’interview, Valérie et Mireille parlent longuement avant que notre envoyée spéciale ne revienne sur Paris.
Un entretien réalisé en décembre 2020
Sources sonores
Pourriez-vous vous présenter et nous parler de l’UNICEF ?
Pourquoi les garçons sont prioritaires aux filles ?
Que font les filles quand les garçons sont à l’école ?
Quel est le pourcentage de filles n’allant pas à l’école dans le monde ?
Est-ce que vous pouvez donner un exemple de pays ?
Si l’on prend l’exemple de l’Inde, est-ce aussi un problème culturel ?
Est-ce du racisme ? du sexisme ?
Comment l’UNICEF fait pour que les filles retournent à l’école ?
Est-ce une question d’argent ?
Existe-t-il des garçons qui ne vont pas à l’école ?
Est-ce que cela concerne aussi les femmes professeurs ?
Quels sont les progrès ? Pensez-vous qu’un jour, toutes les filles du monde iront à l’école ?
Que pensent les filles qui n’ont pas le droit d’aller à l’école ?
Quel est l’avenir des écolières (collège, lycée, université…) ?
Question bonus : qu’est-ce qui vous a amenée à vous engager auprès de l’Unicef ?
Question bonus : quel est le message que vous voudriez transmettre aux globe-reporters ?