Les globe-reporters de l’école primaire du centre à Douchy-les-Mines veulent savoir comment et pourquoi le français s’est imposé au Québec. Pour cela, ils préparent une interview - ou entrevue en français québécois – pour une linguiste. Reine PINSONNEAULT, directrice du département de linguistique à l’Université de Montréal (UQAM) répond à leurs questions.
Les globe-reporters de l’école du centre à Douchy-les-Mines veulent interroger une spécialiste de la linguistique afin de comprendre comment et pourquoi le français est parlé au Québec. C’est un bon réflexe que de vouloir interroger une personne spécialisée, et notamment une chercheuse. Les journalistes ont souvent recours aux travaux des chercheurs et enseignants-chercheurs pour préparer leurs sujets – qu’il s’agisse des travaux préparatoires à leurs reportages ou enquêtes ou pour des interviews.
Pour trouver un ou une linguiste, la journaliste Sidonie HADOUX, l’envoyée spéciale des globe-reporters au Québec entreprend des recherches sur Internet. Elle liste d’abord les universités à Québec et à Montréal, les deux villes où elle séjourne. Elle décide de se concentrer sur l’Université de Montréal, là où elle sera en début de séjour afin de ne pas perdre de temps dans la réalisation des reportages des globe-reporters.
L’UQAM dispose bien d’un département de linguistique, comme la plupart des universités. Sur le site internet, la journaliste trouve une fiche avec les contacts des enseignants du département. Elle envoie un mail à la directrice afin de lui demander une interview. Il s’agit de Reine PINSONNEAULT.
Cette dernière répond de manière positive et rapide. Elle demande néanmoins à la journaliste de lui envoyer les questions préparées par les globe-reporters afin de préparer ses réponses.
Pour se rendre dans le bureau de la linguiste, Sidonie s’assure par courriel d’avoir l’adresse exacte. Les universités sont souvent un véritable labyrinthe et il n’est pas toujours évident de s’y retrouver. L’UQAM ne déroge pas à la règle et compte même plusieurs bâtiments dans le quartier qui porte d’ailleurs son nom : UQAM-Berri. Ensuite, grâce au GPS de son smartphone, l’envoyée spéciale des globe-reporters trouve facilement le bâtiment, à quelques minutes à pied du métro. La journaliste est à l’heure. L’interview (ou entrevue) peut démarrer.
Portrait de Reine PINSONNEAULT après son interview dans son bureau du département de linguistique de l’université de Montréal (UQAM) © Globe Reporters
Portrait de Reine PINSONNEAULT après son interview dans son bureau du département de linguistique de l’université de Montréal (UQAM) © Globe Reporters
Reine PINSONNEAULT est Directrice du département de linguistique. Lors de leurs échanges par mail, Reine demande à la journaliste de lui envoyer les questions en amont. C’est une demande relativement fréquente de la part des interlocuteurs. Dans le cas de l’interview avec les globe-reporters, cela ne pose pas de problème. Reine PINSONNEAULT a ainsi pu préparer les réponses grâce à ce livre © Globe Reporters
Il arrive que les chercheurs n’aient pas les réponses à toutes les questions, car leur domaine de recherches est parfois très spécialisé. C’est pourquoi la chercheuse a complété ses réponses en faisant des recherches supplémentaires © Globe Reporters
Retrouvez ici quelques expressions emblématiques du français québécois et leurs différences en français ! © Globe Reporters
Le panonceau devant la porte du bureau de Reine PINSONNEAULT. C’est grâce à ce dernier que la journaliste a trouvé le bureau de son interlocutrice © Globe Reporters
Le couloir où se trouvent les bureaux des enseignants du département de linguistique. Pour s’y rendre, Sidonie a pris l’ascenseur en suivant les indications sur le plan au rez-de-chaussée. Le couloir de Reine se trouve à gauche, là où vous voyez la vitre carrée © Globe Reporters
Le hall d’entrée de la faculté des Sciences humaines où se trouve le Département de linguistique © Globe Reporters
Le bâtiment se trouve dans le quartier des spectacles à Montréal © Globe Reporters
La rue Sainte-Catherine où se trouve le bâtiment © Globe Reporters
L’UQAM comporte plusieurs bâtiments regroupant les différentes facultés et départements de l’université. Au total, l’université compte plus de 40 000 étudiants et étudiantes © Globe Reporters
