Cela fait des années que les hommes et femmes politiques parlent d’aller se baigner dans la Seine. Pour faire un point, Tom, Axel et Karin, du collège Françoise SELIGMANN de Paris, veulent interroger un élu en place. Pierre RABADAN, adjoint à la Maire de Paris, répond à leurs questions.
Innovations pour demain et après-demain
Des épreuves natation des Jeux olympiques 2024 devraient se tenir dans la Seine ! À partir de là des zones de baignade pourraient aussi être réservées l’été aux baigneurs amateurs de la capitale. La mairie de Paris s’est fixé cet objectif ambitieux. Mais cela demande d’améliorer la qualité de l’eau et de réduire à terme les pollutions avec des projets très techniques. Traitement des eaux usées, industries, navigation, etc. Une multitude d’acteurs sont impliqués dans ce défi à échelle locale (à Paris et en aval et amont de la capitale), mais aussi nationale.
Pour gagner en efficacité, il faut en effet revoir toute la chaine d’assainissement des eaux : de leur source à l’océan. Un défi collectif auquel est attaché Pierre RABADAN, adjoint à la Maire de Paris en charge du sport, des Jeux olympiques et paralympiques et de la Seine. Conscient des enjeux des diverses pollutions sur notre santé, cet ex-joueur de rugby en équipe de France et champion de France est très attaché au respect de la biodiversité.
Après avoir identifié différents acteurs impliqués à échelle de la ville, de la préfecture et du ministère de la transition écologique dans le vaste « plan baignade et qualité de l’eau » lancé en 2019 pour la Seine et la Marne, notre envoyée spéciale, la journaliste Camille LAFRANCE, se demande s’il ne serait pas plus judicieux de contacter l’adjoint de la mairie de Paris en charge de la Seine ou un autre interlocuteur plus à même de parler de la perspective 2024 des JO.
Elle appelle le service presse de la Ville de Paris qui l’oriente vers Pierre RABADAN. Elle trouve son mail en ligne et lui écrit, ainsi que via les plateformes sur twitter et linkedin. Elle reçoit une réponse de son assistante qui lui confirme que M RABADAN est « tout à fait intéressé par le projet » d’interview des globe-reporters.
Ensemble, elles fixent un premier rendez-vous qui est annulé pour cause de pandémie. Un second rendez-vous est organisé dans le bureau de l’élu à l’Hôtel de Ville (la « grande » mairie qui chapeaute toutes les mairies d’arrondissement de Paris), rue de Lobau, dans le 4e arrondissement. Sur place, passé les contrôles, reste à Camille à trouver son chemin dans les couloirs labyrinthiques du bâtiment.