Des applications mobiles pour lutter contre le gaspillage alimentaire ?
Publié le 16 janvier 2022
Les globe-reporters du collège Roger Salengro à Saint-Martin-Boulogne (62) travaillent sur les liens entre consommation et réchauffement climatique. Le gaspillage alimentaire est un problème qui leur a sauté aux yeux ! Comment lutter à notre échelle contre ce phénomène ? Les globe-reporters ont décidé de s’intéresser à l’application Too Good To Go, qui permet aux commerçants et commerçantes de préparer des paniers d’invendus et de les vendre à moindre prix à leurs clients et clientes. Rencontre avec Laurie, responsable d’un magasin alimentaire à Saint-Martin-Boulogne.
Innovations pour demain et après-demain
Too Good To Go est une application mobile danoise qui met en relation ses utilisateurs avec des boulangeries, des restaurants, des supermarchés et d’autres professionnels des métiers de bouche afin de leur proposer des invendus à prix réduits sous la forme de paniers à sauver.
Les globe-reporters veulent interroger une commerçante utilisant l’application. Leur envoyée spéciale Sidonie HADOUX leur explique comment elle s’y est prise pour trouver ce contact :
Après plusieurs relances, Sidonie n’obtient pas de réponse de la société ELIOR qui est en charge du restaurant de la clinique Côte d’Opale, à Saint-Martin-Boulogne. Elle décide donc de se rabattre sur un autre commerce.
Dans les environs de Boulogne-sur-mer, il y a plusieurs boulangeries et des supérettes. Sidonie prend contact avec le magasin Biocoop. Elle envoie tout d’abord un email à partir de l’adresse trouvée sur le site de la coopérative. Puis, elle décide d’accélérer sa démarche en appelant le numéro de téléphone.
Le téléphone sonne. Une certaine Laurie décroche. Sidonie explique le projet et demande s’il serait possible d’interroger la personne qui s’occupe des paniers Too Good to Go. Laurie répond que le magasin est fermé pour la journée et que l’équipe est en plein inventaire. Elle demande à la journaliste si elle peut la rappeler plus tard. Sidonie insiste : « je n’habite pas Saint-Martin-Boulogne et je viens justement demain pour la journée. Serait-il possible de venir vous rencontrer demain ? »
Devant l’urgence, Laurie accepte : « Ok, venez demain après 17h00 et demandez Laurie ».
Le lendemain, à 17h00, Sidonie se gare sur le parking situé derrière le magasin. Elle entre dans le magasin et s’annonce à la caissière : « Excusez-moi de vous déranger, j’ai rendez-vous avec Laurie. ». La caissière part la chercher devant le regard compréhensif d’un client. Sidonie s’excuse auprès de lui. La caissière revient : « elle arrive dans 5 minute, patientez ».
Sidonie en profite pour faire le tour des rayons, puis quelques minutes plus tard Laurie vient chercher la journaliste : « Excusez-moi pour le retard, venez on va se mettre par là. » Elle se dirige vers le bureau, au fond du magasin. Sidonie prend le temps de réexpliquer le projet et l’interview peut commencer.
A la fin de l’entretien, Laurie emmène Sidonie à l’arrière du magasin, en réserve, afin de lui montrer les deux derniers paniers de la journée. Il s’agit de paniers de légumes frais. Hum, ça donne envie !
Avant, quelle quantité de produits était gaspillée ?
Avant, comment gériez-vous ces produits non vendus ?
Voyez-vous une différence de quantité de produits gaspillés avec maintenant ?
Combien de paniers anti-gaspi proposez-vous chaque jour ?
Partent-ils à chaque fois ?
Pensez-vous que les personnes qui retirent ces paniers sont des personnes qui ont peu d’argent pour l’alimentation ou des personnes sensibles à la question du gaspillage ?
Trouvez-vous que les gens ont changé leur façon de consommer ces derniers temps ?
Et vous, est-ce par soucis de ne pas gaspiller ou pour perdre moins d’argent que vous avez mis cela en place ?
Est-ce que vous mettez d’autres choses en place que les paniers pour réduire le gaspillage dans votre commerce ?
Pensez-vous que cette application peut être une vraie solution pour lutter contre le gaspillage ?
Question bonus : avez-vous un message pour les globe-reporters ?
Après plusieurs relances, Sidonie n’obtient pas de réponse de la société ELIOR qui est en charge du restaurant de la clinique Côte d’Opale, à Saint-Martin-Boulogne. Elle décide donc de se rabattre sur un autre commerce.
