Les globe-reporters du collège de Koropi en Grèce s’interrogent sur la pollution causée par les appareils et les usages numériques. Alexis CHAILLOUX de Greenpeace leur donne la mesure du problème et leur explique quels gestes sont à privilégier.
Environnement et transition énergétique
L’impact du numérique sur l’environnement est indéniable. Comme pour l’industrie textile, elle dépend surtout de nos usages et de notre consommation. Mais de quelle manière la fabrication d’outils et d’objets numériques contribue à la production de déchets ? Et comment réduire cette pollution ? Pour réaliser un article sur ce sujet très contemporain, les globes-reporters ont souhaité s’adresser à l’une des plus célèbres organisations internationales en matière de protection environnementale : GreenPeace.
Pour trouver l’interlocuteur qui pourra répondre à leurs questions, notre correspondante à Paris, la journaliste Chloé DUBOIS, contacte d’abord le service presse de l’organisation non-gouvernementale (ONG). Il s’agit généralement de services qui permettent aux journalistes de recueillir des informations, ou auxquels nous pouvons adresser des demandes d’interviews lorsque nous ne disposons pas d’un contact précis sur le sujet qui nous occupe.
C’est ainsi que Chloé est orientée vers Alexis CHAILLOUX, responsable de l’engagement citoyen à GreenPeace France. Sur les questions de pollution numérique, il est le référent de l’organisation. Un rendez-vous est rapidement convenu à la fin-janvier, en fin de journée.
Le jour de l’entretien, notre journaliste pose toutes les questions des globes-reporters à Alexis CHAILLOUX, comme prévu. Ce dernier se montre très clair sur les enjeux environnementaux découlant de la pollution numérique mais insiste également sur ce que les citoyens et citoyennes peuvent réellement faire pour en limiter l’impact.
Si les journalistes de Koropi souhaitent en savoir plus sur la chaîne de production elle-même, un autre reportage de Globe-reporters devrait les intéresser. L’année dernière, notre journaliste est allée à la rencontre d’Emmanuelle FREMOUX, enseignante-chercheuse, membre du GDS Eco-Info, et travaille au sein du laboratoire d’informatique pour la mécanique et les sciences de l’ingénieur (LIMSI) du CNRS. Spécialiste de la thématique, elle pourra sans aucun doute compléter les réponses apportées par le responsable de l’engagement citoyen à Green Peace France !
Quelles sont les missions de GreenPeace et ses principaux moyens d’actions ?
En quoi consiste votre travail de responsable de l’engagement citoyen ?
Qu’appelle t-on pollution numérique ? Et qu’est-ce que la pollution importée ?
Question bonus : Si la pollution numérique est plutôt invisible, en Europe, ce n’est pas le cas dans le reste du monde. Pouvez-vous nous expliquer en quoi, et en quoi la fabrication d’objet numérique est tout aussi problématique sur le plan écologique et social ?
Est-ce que ça représente une pollution importante, à l’échelle mondiale ?
Quels sont les objets qui créent la plus forte pollution numérique, sur toute l’échelle de production ?
En quoi les centres de données (data centers) – comme ceux qui sont construits en Grèce par exemple – sont polluants ou ont un impact sur l’environnement ?
Si on fait une recherche sur internet (sur le téléphone ou l’ordinateur), est-ce que ça pollue ? L’impact est-il le même selon l’outil que l’on utilise ?
Qu’est ce qui pollue le plus alors ?
Pourquoi, selon vous, est-ce qu’on parle si peu de la pollution numérique ?
En tant qu’élèves, qu’est-ce qu’on peut faire pour réduire la pollution numérique ?
Question bonus : À l’échelle européenne, sur quoi pourrait-on légiférer pour limiter la pollution numérique ?
Pensez-vous que le reconditionnement des objets numériques peut-être une bonne solution ?
Est-ce que les déchets du secteur numérique sont vraiment recyclables ?
La pollution numérique est-elle mauvaise pour la santé ?
Avez-vous un message à adresser aux jeunes globes-reporters ?