Chez O’tera, on souhaite être à l’écoute des clients et de la planète
Publié le 12 décembre 2020
Hailana, Lora, Nadia et Hilona habitent à Denain. Quatre jeunes filles très motivées et volontaires. Pour leur premier reportage de la saison, Hailana et Lora rencontrent Martin MARECAUX, Directeur du magasin O’Tera à Aulnoy-lez-Valenciennes.
Innovations pour demain et après-demain
Les globe-reportrices du lycée Jules MOUSSERON, à Denain, sont de véritables apprenties journalistes. Voilà deux ans qu’elles se portent volontaires pour participer au projet, en tant qu’écodéléguées de leur lycée. Au printemps 2020, Hailana et Lora ont réalisé et écrit un reportage sur une école primaire qui pratique le zéro déchet. Leur production finale a été publiée dans la Voix du Nord et la rédaction de Ta Voix a souligné la qualité de leur travail. Bravo !
Cette année, elles travaillent une nouvelle fois en duo pour nous informer sur les filières du circuit court. En classe, elles étudient le fonctionnement de la chaine de magasins O’Tera, un supermarché qui prône cette manière de consommer. À quelques kilomètres de Denain, à Aulnoy-lez-Valenciennes, un magasin est implanté depuis juin 2015. Leur envoyée spéciale, Sidonie HADOUX, prend contact par téléphone avec le directeur de la surface, Martin MARECAUX. Ce dernier accepte immédiatement un rendez-vous.
Sidonie prévient les globe-reportrices via le groupe whatsapp Reporters 2.0 conçu spécialement pour le projet, avec leurs enseignantes. Le rendez-vous est fixé le mercredi 9 décembre 2020 à 14h30.
Ni une ni deux, tout s’organise. Notre rédaction commence à être rodée. C’est Christine LE MOHER, professeure documentaliste, qui accompagne les élèves jusqu’au lieu du reportage. Sidonie écrit à Igor, étudiant de l’Académie ESJ Lille, parrain de la rédaction denaisienne pour qu’il rejoigne l’équipe sur le terrain.
À 13h40, Sidonie retrouve Igor au rond-point de la porte des postes à Lille, direction Aulnoy-lez-Valenciennes. Le GPS indique une arrivée à 14h20. Parfait. Juste le temps d’un brief avant l’interview. Sauf que le trajet réserve parfois de petites mésaventures …
Alors que Sidonie et Igor discutent dans la voiture, Sidonie se trompe d’embranchement sur l’autoroute. Les voilà embarqué.e.s sur la portion qui les conduit à Bruxelles ! Le GPS s’affole, et 12 minutes sont ajoutées au compteur. Alors qu’ils étaient en avance pour l’interview, les voilà en retard. Igor prévient Christine, Hailana et Lora de leur retard.
« Nous allons rentrer dans le magasin le temps de faire un tour et de signaler notre arrivée », répond Christine.
Le retard est minime. Ouf ! Sidonie et Igor retrouvent Hailana et Lora à l’intérieur du magasin. Martin MARECAUX se présente au petit groupe quelques minutes plus tard.
« Vous voulez faire ça où ? demande le directeur, dans le magasin ou dans les bureaux ? ».
« Dans les bureaux ce sera très bien », répond la journaliste. La prise de son n’en sera que plus facile.
Hailana s’installe à côté de Martin MARECAUX et tient le micro. Lora présente le projet. Igor demande s’il peut prendre des photos et des vidéos pour alimenter la story Instagram. Martin acquiesce.
Sidonie allume l’enregistreur, dispense ses derniers conseils et l’interview peut commencer. Chacune leur tour, Lora et Hailana posent les questions qu’elles ont préparées avec soin. À la fin de l’interview, Sidonie charge Igor de réaliser le portrait de l’interlocuteur.
« Est-ce que vous voulez bien me suivre pour vous prendre en photo dans le magasin ? », demande l’étudiant.
Le directeur se prête au jeu. Puis, Hailana et Lora prennent quelques clichés à leur tour. Elles s’aperçoivent alors que beaucoup de produits sont emballés dans des emballages plastiques. Soucieuse de soulever cette ambigüité, Lora retourne vers le Directeur pour lui demander s’ils essaient de changer cette pratique.
« Nous y travaillons, rétorque Martin MARECAUX, mais ce n’est pas si facile de remplacer le plastique pour des raisons de conservation », explique-t-il. Les sacs plastiques des fruits et légumes en revanche seront remplacés par des sacs réutilisables à partir de 2021. »
Bon travail ! L’équipe peut se séparer, après un dernier débrief au milieu du le parking.
O’téra appartient au groupe Mulliez, pourquoi avoir créé O’tera alors qu’il existe déjà Auchan ?
Quelles sont les valeurs d’O’téra ? N’est-il pas contradictoire avec des valeurs environne-mentales de construire de nouveaux magasins ?
Comment choisissez-vous vos lieux d’implantation de vos magasins ?
Y a-t-il des différences entre les produits proposés par O’téra et ceux de la Grande Distribution ? Si oui lesquels ?
Comment travaillez-vous avec les producteurs ? Qu’est-ce que cela apporte à un producteur de travailler avec vous ? Quels sont les engagements respectifs ?
Appliquez-vous les mêmes marges que dans la grande distribution ? Comment fixez-vous le prix des produits ?
Vous mettez en avant le circuit court, pouvez-vous définir ce que cela signifie ? Et quelle est sa part dans votre offre ?
Quelle est la part du Bio dans les produits que vous proposez ?
Nous allons aussi visiter une AMAP qui fonctionne exclusivement sur le circuit court, quels sont pour vous, les avantages de O’téra par rapport à l’AMAP ? Quelle part du marché de produits frais représentez-vous ?
Que faites-vous des produits qui sont en date limite ? Et des invendus ?
Est-ce que vous vous interdisez tout produit industriel ? Si non, quelle est sa part ?
Quelles sont vos stratégies afin d’attirer et de fidéliser les consommateurs ?
L’enseigne O’tera a-t-elle des projets d’avenir, si oui lesquels ?
Est-ce que la création d’O’téra anticipe une forte diminution des grandes surfaces ?
En quoi, pour vous O’tera s’inscrit-il dans une démarche environnementale ?