Au Burkina, les masques sont des objets religieux qui relient le monde visible au monde spirituel
Publié le 12 janvier 2017
Évariste KABORE est conservateur-restaurateur, directeur de recherche et des collections au Musée National du Burkina Faso. Il répond aux questions des globe-reporters Christ-David, Aimé, Alia et Thomas du Collège Varèse de Paris.
Culture et francophonie
Il y a les masques fabriqués pour des rituels religieux et ceux qui sont des répliques des premiers qu’on trouve vendus sur les marchés d’artisanat.
Évariste KABORE est conservateur-restaurateur et directeur de recherche et des collections au Musée National du Burkina Faso.
Pour les touristes, il vaut mieux acheter les répliques. « Les masques utilisés pour des rituels peuvent être dangereux », affirme une des guides du Musée National.
Le Musée National vient de déménager de la Maison du Peuple, un espace bien plus grand de 29 hectares.
C’est dans ce Musée que commence la plongée dans le monde des masques et de ses rituels, un monde entouré de mystères et difficile, pour l’instant, à atteindre.
Le musée attend l’arrivée de nouvelles pièces pour agrandir sa collection et sensibilise les propriétaires de masques de rituels pour éviter qu’ils soient détruits.
Sources sonores
À quoi servent les masques dans la société burkinabée ?
Qui fabrique les masques ?
Dans quels matériaux sont-ils faits ?
Comment et en combien de temps sont-ils faits ?
Est-ce que les masques sont lourds ?
Est-ce que les femmes portent parfois des masques ?
Que deviennent les masques après les cérémonies ?
Question bonus : Pourquoi est-il aussi difficile de parler avec les porteurs de masques ?
Question bonus : Que pensez-vous quand on dit qu’un masque qui a été utilisé pour des cérémonies attirera les mauvais esprits s’il est emporté chez soi ?