Ewa, Israe, Alice, Stella et Lili, globe-reporters à Paris, souhaitent recueillir la parole de Volkan TANACI, un apiculteur urbain. Pour parler de son métier, bien sûr, mais aussi pour en savoir plus sur l’utilité des abeilles - indispensables à la survie de l’être humain. Notre envoyée spéciale va à la rencontre de ce passionné d’abeilles et approche certaines de ces ruches qui ont trouvé demeure sur les toits de la capitale.
Portraits
À quoi servent les abeilles ? Sont-elles vraiment indispensables à la survie de l’être humain ? Et en ville, c’est quoi leur utilité ? Ewa, Israe, Alice, Stella et Lili se posent toutes ces questions et cherchent qui pourrait leur répondre. Leurs recherches les mènent à Volkan TANACI, un apiculteur urbain qui a installé des centaines de ruches sur les toits de Paris. L’homme est un ancien banquier qui a finalement choisi de s’investir pleinement pour la cause des abeilles... et ne le regrette pas ! Car au-delà de la production de miel, Volkan se donne pour mission de participer à l’enrichissement de la biodiversité en ville - grâce à la pollinisation - et de sensibiliser le plus grand nombre au rôle déterminant des abeilles.
Lorsque Chloé DUBOIS, notre envoyée spéciale, le contacte, Volkan accepte tout de suite de la rencontrer pour répondre aux questions des globe-reporters et globe-reportrices. Selon lui, parler de la vie des abeilles et de leur utilité fait partie de son travail. Il en a d’ailleurs fait un leitmotiv au sein du projet : CityBzz. Par cet intermédiaire, l’apiculteur propose régulièrement des ateliers, adressés aux enfants comme adultes, pour parler du mode de vie des abeilles, de la pollinisation, et de leur caractère indispensable à la production de fruits et légumes frais qui servent ensuite à nourrir les êtres humains.
Le rendez-vous est fixé un jeudi matin, dans le 12ème arrondissement de Paris, au sein de l’espace du Ground Control - composé d’anciennes halles de la SNCF. Restrictions sanitaires obligent en ce mois de décembre 2020, l’endroit est désert. Mais cela permet à Chloé et Volkan de discuter tranquillement et de réaliser l’interview.
Une fois l’entretien terminé, Volkan propose à Chloé de monter sur les toits. Il prévient que l’endroit n’est pas « très accessible ». Finalement, il suffit de monter une vieille échelle et d’enjamber une fenêtre pour apercevoir les ruches installées au-dessus de ce lieu festif. Malheureusement, ce n’est pas la saison où les abeilles sortent, donc pas question d’ouvrir les ruches pour les regarder travailler au sein de leurs colonies. Une prochaine fois !
Pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre métier d’apiculteur ?
Sur le site de CityBzz, vous parlez de deux missions : l’une écologique, et l’autre sociale. Est-ce que vous pouvez nous les expliquer et nous dire pourquoi vous vous êtes lancé dans ce projet et en quoi il consiste ?
Pour vos ruches en milieu urbain, sélectionnez-vous un type d’abeilles en particulier et pourquoi ?
Où sont installées vos ruches ? Des éco-quartiers ? Des entreprises ?
Est-ce que le miel que vous récoltez est vendu pour être consommé ?
Vous êtes partenaire des Jardineries Truffaut. En quoi cela consiste ?
Votre miel est-il aussi utilisé pour des cosmétiques ? Pour faire des emballages alimentaires végétaux ?
L’une de vos missions est la sensibilisation des Parisiens à l’importance des abeilles. Pouvez-vous nous en dire plus sur leur utilité d’un point de vue environnemental ?
Toutes les espèces d’abeilles sont-elles indispensables à la survie de l’être humain ?
Qu’est-ce que les abeilles apportent spécifiquement en milieu urbain ?
Comment lutter contre les pesticides qui nuisent aux abeilles ?
Quel est votre rôle au sein des lieux comme la Recyclerie, ou plus anciennement, aux Grands voisins par exemple ?
Quelle est la nature de votre partenariat avec la mairie ?
Est-ce que vous pouvez expliquer le cycle de vie d’une abeille ?
Quels sont vos projets d’avenir ? Par exemple, avez-vous l’intention d’installer des ruches ailleurs, y compris en dehors de Paris ?
Avez-vous un message à faire passer aux globe-reporters ?