La gratuité ne suffit pas à faire que tous les enfants aillent à l’école

Publié le 13 février 2017

Portrait d’un collège dans une commune rurale du sud du Burkina. Les globe-reporters Hamza, Enzo, Pénélope et Ibtissem du collège Jean-Baptiste Clément à Colombes enquêtent à Niego. M. Assane ZORE, le proviseur du collège répond à leurs questions.

Education et jeunesse

La région du Iopa, dans le sud du Burkina Faso, regroupe 7 communes, dont celle de Niego, nom du principal village de ce territoire frontalier du Ghana. Niego regroupe neuf villages, tous plus petits. C’est pour cela que le lycée a été construit à Niego. C’est ici que les jeunes des villages voisins viennent ici étudier. Certains parcourent 30 kilomètres chaque jour venir en classe et repartir chez eux.

Le Lycée est situé sur une petite hauteur, à l’entrée du village. L’établissement a six salles de classe et une bibliothèque. Il accueille 348 élèves du secondaire, 340 pour le premier cycle et huit pour le deuxième cycle scientifique.

Les rares arbres sont les garages des vélos des élèves et des motos des professeurs qui restent ainsi à l’ombre. Portes et fenêtres des classes sont ouvertes pour que l’air puisse circuler. Mais avec la sensation de relative fraicheur, le vent l’Harmattan en profite pour se faufiler partout et déposer sa poussière.

L’interview avec le proviseur, Monsieur Assane ZORE, se déroule dans le bâtiment où se trouve l’administration de l’établissement.

Un reportage réalisé enjanvier 2017

Sources photographiques

Vue d’un bâtiment du lycée de Niego.
Vue d’un bâtiment du lycée de Niego.
Assane ZORE devant le bâtiment de l’administration du lycée de Niego où se trouvent les deux ordinateurs de l’établissement.
Assane ZORE devant le bâtiment de l’administration du lycée de Niego où se trouvent les deux ordinateurs de l’établissement.
Assane ZORE explique que seule la bibliothèque a de l’électricité, grâce à l’association française Tie-Taa.
Assane ZORE explique que seule la bibliothèque a de l’électricité, grâce à l’association française Tie-Taa.
Ces deux classes ont été construites en 2016.
Ces deux classes ont été construites en 2016.
Les bureaux de l’administration du lycée avec les motos des professeurs à l’ombre.
Les bureaux de l’administration du lycée avec les motos des professeurs à l’ombre.
Fenêtres et portes ouvertes pendant les cours pour favorisent les courants d’air dans des classes surpeuplées.
Fenêtres et portes ouvertes pendant les cours pour favorisent les courants d’air dans des classes surpeuplées.
La récréation se passe sous les ombres des arbres.
La récréation se passe sous les ombres des arbres.
Les élèves du lycée veulent connaitre plus sur les globe-reporters et posent des questions à l’envoyée spéciale.
Les élèves du lycée veulent connaitre plus sur les globe-reporters et posent des questions à l’envoyée spéciale.
Certains élèves parcourent jusqu’à 30 kilomètres en vélo par jour pour venir jusqu’au lycée.
Certains élèves parcourent jusqu’à 30 kilomètres en vélo par jour pour venir jusqu’au lycée.
Vue d’un bâtiment du lycée de Niego.
Assane ZORE devant le bâtiment de l’administration du lycée de Niego où se trouvent les deux ordinateurs de l’établissement.
Assane ZORE explique que seule la bibliothèque a de l’électricité, grâce à l’association française Tie-Taa.
Ces deux classes ont été construites en 2016.
Les bureaux de l’administration du lycée avec les motos des professeurs à l’ombre.
Fenêtres et portes ouvertes pendant les cours pour favorisent les courants d’air dans des classes surpeuplées.
La récréation se passe sous les ombres des arbres.
Les élèves du lycée veulent connaitre plus sur les globe-reporters et posent des questions à l’envoyée spéciale.
Certains élèves parcourent jusqu’à 30 kilomètres en vélo par jour pour venir jusqu’au lycée.

Sources sonores

  • À quoi ressemble une salle de classe ?

  • Combien y a-t-il d’écoles par village dans la commune de Niego ? Est-ce que tous les élèves vont à l’école ?

  • Si l’éducation est gratuite, comment se fait-il que des enfants n’aillent pas à l’école par manque de moyens ?

  • Comment les élèves viennent-ils à l’école ?

  • Y a-t-il de l’électricité dans les classes ?

  • Les familles ont-elles les moyens de payer le matériel scolaire et de financer des sorties ou des voyages scolaires ?

  • Y a-t-il des ordinateurs pour que les professeurs montrent des « dossiers audiovisuels » ou des photos aux élèves ?

  • Les élèves ont-ils les mêmes matières que nous, en France ?