Jour ordinaire à Ouagadougou

Publié le 23 janvier 2017

À quoi ressemble une journée ordinaire de l’envoyée spéciale des globe-reporters au Burkina Faso ? Entre deux reportages, Tatiana raconte son quotidien.

Carnet de route

Bonjour les globe-reporters !

Voilà une dizaine de jours que je suis au Burkina Faso, à courir dans tous les sens, à multiplier les rencontres, toutes très intéressantes pour réaliser vos interviews. Chaque matin je quitte la maison où je loge, dans le quartier de Wemtenga, pour parcourir les rues ouagalaises (de Ouagadougou). 

Wemtenga

J’ai la chance d’avoir des amis installés à Ouagadougou. Ils m’hébergent dans une belle maison du quartier Wemtenga, qui se trouve près de l’université et de ce qu’on appelle ici la foret. Il s’agit du grand grand parc Wangr Weoogo que nous avons déjà visité.

Pour se repérer à Ouagadougou, ce n’est pas très compliqué. Les rues forment des carrés et le plane de la ville est tracé d’une façon facile de comprendre. Chaque pâté de maisons est composé de six rues de sable rouge. En règle générale, la septième rue est une avenue goudronnée. Donc pour indiquer à un taxi comment rentrer chez pas besoin de donner une adresse. Je dis : « Allez au goudron de la loterie de Wemtenga. En venant du centre-ville, tournez à la deuxième rue à droite ». Et le taxi me dépose devant la porte de la maison !

Wemtenga est un quartier vivant, plein des boutiques, de maquis et d’enfants qui jouent dans les rues en fin de journée, de retour de l’école, quand le soleil commence à décliner et que la chaleur est moins pesante.

À Ouaga chaque quartier a sa mosquée. Celle de Wemtenga est située à deux rues de la maison où je loge et les appels à la prière rythment mes journées quand je suis en train de monter vos interviews.

Les rues ne sont pas toujours très propres. On voit des sacs plastics un peu partout. C’est une calamité qui virevolte les jours ou souffle l’harmattan. 

La connexion Internet de la maison n’étant pas très rapide, la première semaine j’ai dû passer des heures pour vous envoyer mes sons et mes photos et puis qu’ils soient publiés sur le site Globe Reporters. Mais comme il n’y a pas de problème, mais que des solutions, un peu par hasard, j’ai trouvé derrière la maison un espace de co-working. Des professionnels qui travaillent à leur compte peuvent y louer des bureaux pour quelques heures, une journée, etc.. Cet endroit offre un très haut débit et, désormais, j’y passe chaque jour pour partager photos, vidéos et audio. 

Soumaila, notre moto-globe-reporter

Chaque jour j’ai plusieurs interviews de programmées dans différents quartiers et sur des sujets très variés. Dans une ville sans réseau de transports en commun comme Paris et où je mets les pieds pour la première fois, j’ai forcément besoin d’aide. Pour pouvoir être ponctuelle à mes rendez-vous, je compte avec la collaboration inestimable de Soumaila et sa moto. Nous nous déplaçons toujours ensemble. Et, si au début il se limitait à conduire et faire la moto-taxi, maintenant il m’aide dans mes recherches et fait de temps en temps des photos.

Chaque matin, quand je sors de la maison, Soumaila est déjà là m’attendre. Il a 29 ans et c’est un grand connaisseur de Ouagadougou. Il connait toutes les rues, tous les raccourcis pour éviter les bouchons et les bons endroits où faire une halte quand, au milieu de la journée, il faut s’arrêter pour grignoter un morceau et se désaltérer. 

Comme il m’accompagne partout, il participe à tous mes reportages. Jusqu’à présent, il a surtout aimé l’après-midi passée en compagnie du groupe musical Burkina Azza. C’était d’ailleurs, la première fois que je lui ai confié l’appareil photo pendant que j’interviewais les musiciens. Je lui ai bien sûr parlé de vous tous. Il vous salue et vous dit : Ni taabo ! Bonne année !

Publié le 21 janvier 2017

Sources photographiques

Wemtenga est plein des maquis, ces petits restaurants populaires où les gens s’arrêtent pour manger à midi ou pour prendre une bière à la fin de la journée © Globe Reporters
Wemtenga est plein des maquis, ces petits restaurants populaires où les gens s’arrêtent pour manger à midi ou pour prendre une bière à la fin de la journée © Globe Reporters
Poussière soulevée par l’Harmattan, sur l’avenue du président Sankara qui longe le parc Wangr Weoogo © Globe Reporters
Poussière soulevée par l’Harmattan, sur l’avenue du président Sankara qui longe le parc Wangr Weoogo © Globe Reporters
Wemtenga est près de l’aéroport de Ouagadougou. Voici le goudron qui mène vers l’aéroport © Globe Reporters
Wemtenga est près de l’aéroport de Ouagadougou. Voici le goudron qui mène vers l’aéroport © Globe Reporters
Soumaila et l’envoyée spéciale, prêts à parcourir les rues de Ouaga pour les globe-reporters © Globe Reporters
Soumaila et l’envoyée spéciale, prêts à parcourir les rues de Ouaga pour les globe-reporters © Globe Reporters
De temps en temps, Soumaila demande en langue moré des indications et Tatiana reste aux commandes de la moto. Ici  Soumaila, au Parc Wangr Weoogo avant l’interview avec le directeur © Globe Reporters
De temps en temps, Soumaila demande en langue moré des indications et Tatiana reste aux commandes de la moto. Ici Soumaila, au Parc Wangr Weoogo avant l’interview avec le directeur © Globe Reporters
C’est dans cet espace de co-working que l’envoyée spéciale vient chaque jour pour vous envoyer les interviews, photos et vidéos © Globe Reporters
C’est dans cet espace de co-working que l’envoyée spéciale vient chaque jour pour vous envoyer les interviews, photos et vidéos © Globe Reporters
La mosquée du quartier de Wemtenga © Globe Reporters
La mosquée du quartier de Wemtenga © Globe Reporters
L’université et les grandes écoles sont proches du quartier Wemtenga et de la maison des globe-reporters © Globe Reporters
L’université et les grandes écoles sont proches du quartier Wemtenga et de la maison des globe-reporters © Globe Reporters
Carte de Wemtenga, voici notre maison !
Carte de Wemtenga, voici notre maison !
Chaque matin, Soumaila attend l’envoyée spéciale pour la conduire à ses rendez-vous © Globe Reporters
Chaque matin, Soumaila attend l’envoyée spéciale pour la conduire à ses rendez-vous © Globe Reporters
Coin des vendeurs de chaussures à Wemtenga © Globe Reporters
Coin des vendeurs de chaussures à Wemtenga © Globe Reporters
Wemtenga est plein des maquis, ces petits restaurants populaires où les gens s’arrêtent pour manger à midi ou pour prendre une bière à la fin de la journée © Globe Reporters
Poussière soulevée par l’Harmattan, sur l’avenue du président Sankara qui longe le parc Wangr Weoogo © Globe Reporters
Wemtenga est près de l’aéroport de Ouagadougou. Voici le goudron qui mène vers l’aéroport © Globe Reporters
Soumaila et l’envoyée spéciale, prêts à parcourir les rues de Ouaga pour les globe-reporters © Globe Reporters
De temps en temps, Soumaila demande en langue moré des indications et Tatiana reste aux commandes de la moto. Ici  Soumaila, au Parc Wangr Weoogo avant l’interview avec le directeur © Globe Reporters
C’est dans cet espace de co-working que l’envoyée spéciale vient chaque jour pour vous envoyer les interviews, photos et vidéos © Globe Reporters
La mosquée du quartier de Wemtenga © Globe Reporters
L’université et les grandes écoles sont proches du quartier Wemtenga et de la maison des globe-reporters © Globe Reporters
Carte de Wemtenga, voici notre maison !
Chaque matin, Soumaila attend l’envoyée spéciale pour la conduire à ses rendez-vous © Globe Reporters
Coin des vendeurs de chaussures à Wemtenga © Globe Reporters

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