Chaker Bardoula, comme son père, possède une parcelle de l’ancienne palmeraie de Tozeur. Il nous explique les difficultés qu’il rencontre dans son travail.
Autour du forage, on célèbre le jaillissement de l’eau. Pour l’envoyé spécial, c’est une chance incroyable d’être présent à ce moment là. Rappelons que le forage a commencé 13 mois plus tôt.
C’est un forage. La compagnie des eaux s’est mise d’accord avec le frère ainé de Chaker pour forer sur son bout de terrain. Voilà 13 mois que le travail a commencé.
Chaker ne cache pas sa joie. C’est le signe que la parcelle ne va plus manquer d’eau.
Du fond de la parcelle, nous parvient un ronflement de moteur. Nous approchons.
La machine est au repos. Pourquoi ? Réponse dans la photo qui suit.
Le frêre de Chaker annonce la bonne nouvelle par téléphone. En échange du prêt d’une partie de sa parcelle, il a désormais droit à 8h00 d’eau par semaine gratuites pour l’éternité.
Le matériel fonctionne encore.
Le matériel n’est pas récent. La tour pour forer date de 1947. Ce sont des Français qui l’avaient amené à Tozeur.
Le temps que les dernières opérations du forage soient terminées, l’eau s’écoule sur la route qui longe la parcelle.
Nous voici à l’entrée de la parcelle de la famille Bardoula. La parcelle de 7 hectares est divisée entre les 6 frères et leur mère.
Victoire. Depuis 2 heures l’eau jaillit. Le forage est profond de 650 mètres. Les prévisions étaient bonnes.