15h15, une bonne heure pour atterrir

Publié le 23 janvier 2013

Les journalistes en herbe du collège Michelet ont voulu en savoir plus sur les premières impressions de leur envoyé spécial en Tunisie.

Carnet de route

Le 11/01/2013

Cher Alain Devalpo,

Merci pour vos bons vœux. Nous vous souhaitons également une bonne année, un bon voyage et nous espérons que votre séjour en Tunisie sera intéressant.

En ce qui nous concerne nous avons commencé à travailler sur la Tunisie en cours de géographie. Nous savons maintenant près de quelle mer elle se situe. Nous avons en particulier étudié la situation du port d’El Kantaoui et vu comment il a pu devenir un grand port et centre touristique important.

Nous avons ensuite analysé cette affiche publicitaire de promotion du tourisme :

Après analyse nous avons pu nous rendre compte que les publicitaires ont joué sur le décalage entre les balles de golf et les balles de fusil et nous avons évoqué la révolution de jasmin. Et vous, que pensez vous de cette affiche ?

Parallèlement nous avons constitué des groupes de recherche au CDI autour de différents thèmes autour de la Tunisie : la politique, la culture, la cuisine, les coutumes et les traditions…Nous vous en dirons plus dans notre prochain mail.

Nous nous demandions si vous connaissiez quelques mots en arabe. Si ce n’est pas le cas nous vous en donnons au moins deux :

• Bonjour : selem

• Au revoir : be slèma

Pour terminer nous avons quelques questions à vous poser pour connaître vos premières impressions :

- Le voyage était-il long ? Quelle était sa durée ? L’avion était-il confortable ?

Je ne sais pas la durée exacte du vol. Il devait décoller à 11h55, mais il y a eu un peu de retard.

Nous avons atterri à 15h15. Quand l’hôtesse a annoncé l’heure à laquelle nous sommes arrivés à Tunis, je me suis dis que c’était une bonne heure pour atterrir et que le voyage commençait bien.

- Qu’est ce qui vous a le plus frappé en arrivant à Tunis ?

TOUT. Quand on découvre un pays, tout est nouveau. Comme un nouveau-né qui découvre le monde, tout m’intrigue et tout m’amuse.

- Qu’est ce que ça fait d’être dans un pays qui connaît une révolution ?

Une révolution ? Tout à l’air normal. Le gens se promènent dans la rue, vont au travail, boivent un café en terrasse, font la queue pour prendre le tramway, lisent le journal, s’énervent dans les embouteillages. Les élèves sont à l’école, au collège.Les enseignants font grève, etc…

- Allez-vous commencer à interroger les habitants dès votre arrivée ?

On n’interroge pas les gens comme cela. J’avais pris quelques contacts avant de partir, mais c’est surtout sur place que je rencontre des gens, que je leur explique le projet et que je leur demande s’ils veulent y participer. La première interview a été avecMme Alfaoui, une enseignante très intéressée par Journalistes en herbe.

- Avez-vous eu un bon accueil ? Par qui avez-vous été accueilli ?

Accueil très sympathique. Tous les gens que je croise sont très intéressés par le projet et votre curiosité. Ils sont tous prêts à nous aider pour faire le meilleur travail possible.

- Nous supposons qu’il fait actuellement plus chaud à Tunis qu’à Paris. Est-ce le cas ? Quel temps fait-il ?

Il n’y a pas de neige comme en France. A Tunis, le temps est variable. C’est parfois couvert. Il a déjà plu (un peu). Quand le soleil montre le bout de son nez, il fait bon, mais je garde tout de même mon blouson.

Nous vous souhaitons un bon séjour en Tunisie et nous sommes impatients de recevoir de vos nouvelles.

A bientôt !
Les journalistes en herbe du collège Michelet

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