« Maline est ma fille », Mr Saint Fort

Publié le 12 février 2012

Après avoir écouter l’histoire de Maline, j’ai posé des questions à Mr Saint Fort.
Pour bien comprendre une histoire, un journaliste doit croiser plusieurs opinions. Il faut vérifier auprès de plusieurs sources les informations recueillies.

Education et jeunesse

- Comment connaissez-vous la famille de Maline ?
La mère de Maline est une amie d’enfance. Quand elle m’a dit que Maline cherchait une maison à Port au Prince, j’ai accepté qu’elle vienne ici.

- Pourquoi la famille de Maline l’a envoyé à Port au Prince ?
Maline est l’ainée de cinq enfants. Sa mère n’a pas les moyens de tous les élever.

- Avez-vous des enfants ?
Ma famille vit en France. Je passe quelques mois par an en Haïti. En France, j’ai trois enfants. Ils sont adultes maintenant.

- Quel est votre métier ?
Je suis électricien. Je suis à la retraite. C’est pour cela que je peux venir en Haïti plusieurs mois chaque année.

- Quelle est votre relation avec Maline ?
Je m’occupe d’elle. Pendant des années, j’ai payé ses études. Quand je suis en France et qu’elle est en difficulté, je lui envoie de l’argent.

- En échange, que dois faire Maline ?
Elle s’occupe de la maison quand je suis en France. Quand, je suis là elle s’occupe des tâches ménagères.

La maison de Mr Saint Fort.

- Est-ce que vous considérez Maline comme une restavek ?
Pas du tout. Maline, c’est ma fille.

- C’est comme une adoption ?
Je ne me suis pas posé cette question. J’ai fais ce que font beaucoup de famille en Haïti.

- C’est quoi alors un ou une restavek ?
C’est un ou une enfant maltraité. En France, on ne les appelle pas comme cela, mais il y a aussi des restaveks. Vous n’avez jamais entendu parlé de ces familles qui vont en Afrique « adopter » des enfants et qui les maltraitent.

Pour lire l’interview de Maline, cliquez ICI.

Télécharger l’entretien.

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