Le Bénin encore victime du paludisme

Publié le 10 février 2018

Firmine KPELLY est sage-femme à la clinique privée Nassera, à Natitingou. Elle répond aux questions préparées par les globe-reporters Sean et Mariam du collège Maurice Utrillo de Paris.

VIE QUOTIDIENNE

Avec sa voix douce, Firmine KPELLY reçoit notre envoyée spéciale dans son cabinet, après avoir vu la dernière patiente de la journée. Nous sommes à la Clinique Nassera qui est réputée dans toute la ville de Natitingou pour le sérieux de ses médecins et de ses infirmiers qui, pour moitié, sont des femmes. " Le docteur Seko BASONGUI, qui a initié et fondé cette clinique, estime que les femmes sont meilleures pour aider et soigner. Elles sont plus professionnelles et moins chercheuses de l’argent, moins corrompues. Alors le fondateur préfère engager des femmes. Elles gagnent le même salaire que les hommes ", nous explique le gérant de la clinique.

Firmine KPELLY est une de ces soignantes qui travaillent dans la clinique. Elle aime y travailler parce qu’il n’y a pas de trafic de médicaments au sein de l’établissement. Elle estime qu’elle est bien payée et qu’elle peut exercer son métier avec des équipements réduits, mais suffisants, comme l’échographe qui permet de surveiller le développement correct des fœtus.

Sources photographiques

La Docteur Firmine KPELLY nous reçoit dans son cabinet à la fin de ses consultations de la matinée.
La Docteur Firmine KPELLY nous reçoit dans son cabinet à la fin de ses consultations de la matinée.
Une des principales causes du paludisme est le manque d’hygiène dans certains quartiers urbains, selon Firmine KPELLY.
Une des principales causes du paludisme est le manque d’hygiène dans certains quartiers urbains, selon Firmine KPELLY.
La Docteur Firmine KPELLY travaille dans la clinique privée Nassera, située dans le quartier le plus peuplé de Natitingou.
La Docteur Firmine KPELLY travaille dans la clinique privée Nassera, située dans le quartier le plus peuplé de Natitingou.
La Docteur Firmine KPELLY devant un échographe pour le suivi des femmes enceintes, un appareil qu’on ne trouve dans tous les centres de soins du Bénin.
La Docteur Firmine KPELLY devant un échographe pour le suivi des femmes enceintes, un appareil qu’on ne trouve dans tous les centres de soins du Bénin.
Entrée de la clinique Nassera, créée par le docteur Seko BASSONGUI et située dans le quartier de Kantaborifa.
Entrée de la clinique Nassera, créée par le docteur Seko BASSONGUI et située dans le quartier de Kantaborifa.
La Docteur Firmine KPELLY nous reçoit dans son cabinet à la fin de ses consultations de la matinée.
Une des principales causes du paludisme est le manque d’hygiène dans certains quartiers urbains, selon Firmine KPELLY.
La Docteur Firmine KPELLY travaille dans la clinique privée Nassera, située dans le quartier le plus peuplé de Natitingou.
La Docteur Firmine KPELLY devant un échographe pour le suivi des femmes enceintes, un appareil qu’on ne trouve dans tous les centres de soins du Bénin.
Entrée de la clinique Nassera, créée par le docteur Seko BASSONGUI et située dans le quartier de Kantaborifa.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Est que le paludisme et la fièvre jaune sont très présents au Bénin ?

  • Question bonus : Pourquoi le paludisme est si présent ? Quelles en sont les causes ?

  • Y a-t-il des risques de se baigner dans un fleuve au Bénin ?

  • Pourquoi les médecins travaillent-ils gratuitement ?