Le travail communautaire des maraîchères de Natitingou

Publié le 12 février 2018

Hortense AGBETOU vient d’une famille d’agriculteurs qui a pu lui payer ses études de professeur. Elle est devenue enseignante, mais elle est aussi agricultrice maraichère. Elle répond aux questions des globe reporters du collège Henry Dunant à Aumale (76).

HISTOIRE, POLITIQUE ET ECONOMIE

" Dans le nord du Bénin, on est soit agriculteur, soit éleveur, soit chasseur ", explique Hortense AGBETOU, professeur à l’école primaire de Natitingou, mais aussi coordinatrice des femmes maraîchères de la ville. Elles sont plus de 300 femmes dans tout le département de l’Atacora. Elles cultivent des parcelles ensemble puis vendent leurs productions sur les marchés locaux.

Nous rencontrons Hortense AGBETOU par l’intermédiaire de Rachidi, notre guide qui accompagne notre envoyée spéciale dans cette ville du nord du Bénin. Il connait tout le monde à Natitingou.

Hortense nous invite à la rencontrer à l’école où elle travaille, juste après la classe. Elle est en compagne d’une autre femme maraichère, Tchané ZENABOU, qui est une transformatrice de riz.

Pour toutes les deux, cultiver des parcelles est primordiale car cela facilite l’autosuffisance alimentaire et leur permet de nourrir leur famille. Ce travail assure aussi quelques revenus qui sont toujours les bienvenus dans cette région pauvre du Bénin.

Sources photographiques

Hortense AGBETOU est institutrice en primaire. Elle aime aussi travailler la terre et voir pousser des légumes.
Hortense AGBETOU est institutrice en primaire. Elle aime aussi travailler la terre et voir pousser des légumes.
Hortense AGBETOU enseigne à ses élèves l’importance de savoir cultiver.
Hortense AGBETOU enseigne à ses élèves l’importance de savoir cultiver.
Tchané ZENABOU est aussi maraichère et transformatrice de riz, un métier que nous découvrons.
Tchané ZENABOU est aussi maraichère et transformatrice de riz, un métier que nous découvrons.
Tchané ZENABOU affirme que le travail en coopérative permet de traiter plusieurs tonnes de riz chaque année et de vivre correctement.
Tchané ZENABOU affirme que le travail en coopérative permet de traiter plusieurs tonnes de riz chaque année et de vivre correctement.
Pour Tchané ZENABOU, travailler la terre donne force et vitalité.
Pour Tchané ZENABOU, travailler la terre donne force et vitalité.
Les deux femmes sont d’accord sur un point : si elles avaient 20 années de moins, elles se lanceraient dans l’agriculture collective sur une plus grande échelle.
Les deux femmes sont d’accord sur un point : si elles avaient 20 années de moins, elles se lanceraient dans l’agriculture collective sur une plus grande échelle.
Sur cette parcelle située dans la ville de Natitingou, elles cultivent des concombres, des carottes et des amarantes.
Sur cette parcelle située dans la ville de Natitingou, elles cultivent des concombres, des carottes et des amarantes.
Pour Tchané ZENABOU, 60 ans, travailler ensemble représente une force.
Pour Tchané ZENABOU, 60 ans, travailler ensemble représente une force.
L’eau manque au nord du Bénin et les femmes font attention à ne pas gaspiller cette précieuse ressource.
L’eau manque au nord du Bénin et les femmes font attention à ne pas gaspiller cette précieuse ressource.
Le travail des maraichères de Natitingou est manuel.
Le travail des maraichères de Natitingou est manuel.
Hortense AGBETOU récolte des amarantes, un légume qui fait partie du quotidien des repas au Bénin et dans une bonne partie des pays africains.
Hortense AGBETOU récolte des amarantes, un légume qui fait partie du quotidien des repas au Bénin et dans une bonne partie des pays africains.
Ces légumes sont vendus au marché de Natitingou et les bénéfices sont partagés entre toutes les femmes maraichères.
Ces légumes sont vendus au marché de Natitingou et les bénéfices sont partagés entre toutes les femmes maraichères.
Hortense AGBETOU est institutrice en primaire. Elle aime aussi travailler la terre et voir pousser des légumes.
Hortense AGBETOU enseigne à ses élèves l’importance de savoir cultiver.
Tchané ZENABOU est aussi maraichère et transformatrice de riz, un métier que nous découvrons.
Tchané ZENABOU affirme que le travail en coopérative permet de traiter plusieurs tonnes de riz chaque année et de vivre correctement.
Pour Tchané ZENABOU, travailler la terre donne force et vitalité.
Les deux femmes sont d’accord sur un point : si elles avaient 20 années de moins, elles se lanceraient dans l’agriculture collective sur une plus grande échelle.
Sur cette parcelle située dans la ville de Natitingou, elles cultivent des concombres, des carottes et des amarantes.
Pour Tchané ZENABOU, 60 ans, travailler ensemble représente une force.
L’eau manque au nord du Bénin et les femmes font attention à ne pas gaspiller cette précieuse ressource.
Le travail des maraichères de Natitingou est manuel.
Hortense AGBETOU récolte des amarantes, un légume qui fait partie du quotidien des repas au Bénin et dans une bonne partie des pays africains.
Ces légumes sont vendus au marché de Natitingou et les bénéfices sont partagés entre toutes les femmes maraichères.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Pourquoi travaillez-vous à plusieurs ?

  • Avez-vous beaucoup de terres à cultiver ?

  • Que cultivez-vous ?

  • Utilisez-vous des engins agricoles ? Lesquels ?

  • Utilisez-vous des produits chimiques (engrais, pesticides) ?

  • Avez-vous suffisamment d’eau pour arroser vos cultures ?

  • Faites-vous des profits ? Où part votre production ?

  • Élevez-vous des animaux ?

  • De manière générale, y a-t-il beaucoup de fermes au Bénin ?

  • Pensez-vous qu’il y a beaucoup de différences entre le Bénin et la France ?

  • Bonus : Expliquez-nous votre travail de transformatrice de riz

Sources vidéo