Une Afrique riche et heureuse est possible

Publié le 21 mars 2018

Justin LEKOTO est responsable de la formation et de la production des énergies renouvelables au centre Songhäi de Porto Novo. Il répond aux questions des globe-reporters Manon, Émilie et Salomé du Lycée Aristide Briand de Gap.

DEVELOPPEMENT DURABLE ET ENVIRONNEMENT

Suite à la demande des globe-reporters, l’envoyée spéciale visite le Centre Songhaï, dans la ville de Porto Novo, qui fête ses 30 ans en 2018. 30 ans pour devenir une référence et montrer que le développement n’est pas une utopie. C’est possible et ’il peut se faire en respectant l’environnement.

L’entrée du centre est située aux bords de la bruyante route périphérique de Porto Novo. Il suffit de la franchir et l’enfer du trafic, la pollution, etc. disparaissent comme par enchantement. Tatiana a l’impression d’avoir quitté la ville alors que cette dernière est à deux pas.

Le Centre Songhaï s’attend sur 22 hectares avec des zones cultivées, des piscicultures, de l’aviculture, des fours, des usines diverses, des machines, des ateliers, etc. Et, un peu partout, des qui vont et viennent. Sur la gauche, ils travaillent la terre. Plus loin, ils s’occupent des animaux. Il y a aussi ceux et celles qui fabriquent des énergies renouvelables en travaillant dans les différentes usines de transformation des déchets et de recyclage. Et cette immense ruche travaille dans un grand calme.

" Le Centre Songhaï est la preuve qu’il est possible d’avoir des villages 100 % écologiques, autosuffisants en eau, en énergies et en nourriture ", précise le guide qui fait découvrir les installations. Tout ce qui existe ici est produit de façon écologique : la nourriture du restaurant, l’électricité pour l’éclairage, l’air conditionné, les usines et les ventilateurs, l’eau potable, etc. Ce centre est autosuffisant. Il ne reçoit pas d’argent de bailleurs ou de l’extérieur, " ce qui fait sa force ", dit le guide.

Chaque année, des centaines des jeunes viennent au centre pour suivre des formations qui les aident à créer leurs propres entreprises agricoles ou d’élevage. Ces jeunes viennent de tout le Bénin, mais aussi d’autres pays de la région. Ils viennent pour comprendre le modèle écologique de développement autonome qui ne fait qu’exploiter les ressources environnantes. Et pour cela, " la clé est la maîtrise de l’eau " affirme Justin LEKOTO.

Aujourd’hui, le modèle Songhaï est implanté dans une quinzaine de pays africains et est reconnu au niveau mondial.

Sources photographiques

Le centre Songhaï s’étend sur 22 hectares à Porto Novo. C’est un centre de formation pour des jeunes entrepreneurs agricoles sur un modèle de développement durable.
Le centre Songhaï s’étend sur 22 hectares à Porto Novo. C’est un centre de formation pour des jeunes entrepreneurs agricoles sur un modèle de développement durable.
Panneau à l’entrée du centre Songhaï.
Panneau à l’entrée du centre Songhaï.
Description du modèle de système intégré de développement.
Description du modèle de système intégré de développement.
Songhaï a développé une technologie pour renforcer la production avec des semences améliorées que les agriculteurs peuvent se procurer.
Songhaï a développé une technologie pour renforcer la production avec des semences améliorées que les agriculteurs peuvent se procurer.
Songhaï développe aussi une production animale, comme la filière avicole où rien n’est jeté et tout est réutilisé.
Songhaï développe aussi une production animale, comme la filière avicole où rien n’est jeté et tout est réutilisé.
A Songhaï, on produit du Biogaz domestique à partir des déjections animales et des résidus végétaux. Cette énergie est utilisée pour préparer les repas.
A Songhaï, on produit du Biogaz domestique à partir des déjections animales et des résidus végétaux. Cette énergie est utilisée pour préparer les repas.
Le dispositif de production de Biogaz.
Le dispositif de production de Biogaz.
Presque toutes les machines du centre sont fabriquées sur place.
Presque toutes les machines du centre sont fabriquées sur place.
Seaux fabriqués à partir de déchets plastiques.
Seaux fabriqués à partir de déchets plastiques.
Poteries qui servent pour filtrer l’eau.
Poteries qui servent pour filtrer l’eau.
Plantation de semences que les chercheurs améliorent chaque année.
Plantation de semences que les chercheurs améliorent chaque année.
La pisciculture n’est pas oubliée. Les résidus ou déchets sortis de ces bassins artificiels pleins de poissons sont réinvestis dans la production.
La pisciculture n’est pas oubliée. Les résidus ou déchets sortis de ces bassins artificiels pleins de poissons sont réinvestis dans la production.
Noix de palme dans l’usine de transformation d’huile de palme.
Noix de palme dans l’usine de transformation d’huile de palme.
Machine pour extraire l’huile des noix de palme.
Machine pour extraire l’huile des noix de palme.
Ici, les noix de palme sont transformées en huile alimentaire qui sert notamment pour la fabrication de savon.
Ici, les noix de palme sont transformées en huile alimentaire qui sert notamment pour la fabrication de savon.
Le centre Songhaï a des bassins modernes pour certains poissons.
Le centre Songhaï a des bassins modernes pour certains poissons.
Panneau expliquant le modèle de
Panneau expliquant le modèle de " ville verte " défendu par le centre Songhaï.
Usine de fabrication des seaux en plastique à partir des plastiques récoltés dans la nature.
Usine de fabrication des seaux en plastique à partir des plastiques récoltés dans la nature.
Justin LEKOTO travaille au centre Songhaï depuis 22 ans. C’est le responsable des formations et des énergies renouvelables.
Justin LEKOTO travaille au centre Songhaï depuis 22 ans. C’est le responsable des formations et des énergies renouvelables.
Le centre Songhaï s’étend sur 22 hectares à Porto Novo. C’est un centre de formation pour des jeunes entrepreneurs agricoles sur un modèle de développement durable.
Panneau à l’entrée du centre Songhaï.
Description du modèle de système intégré de développement.
Songhaï a développé une technologie pour renforcer la production avec des semences améliorées que les agriculteurs peuvent se procurer.
Songhaï développe aussi une production animale, comme la filière avicole où rien n’est jeté et tout est réutilisé.
A Songhaï, on produit du Biogaz domestique à partir des déjections animales et des résidus végétaux. Cette énergie est utilisée pour préparer les repas.
Le dispositif de production de Biogaz.
Presque toutes les machines du centre sont fabriquées sur place.
Seaux fabriqués à partir de déchets plastiques.
Poteries qui servent pour filtrer l’eau.
Plantation de semences que les chercheurs améliorent chaque année.
La pisciculture n’est pas oubliée. Les résidus ou déchets sortis de ces bassins artificiels pleins de poissons sont réinvestis dans la production.
Noix de palme dans l’usine de transformation d’huile de palme.
Machine pour extraire l’huile des noix de palme.
Ici, les noix de palme sont transformées en huile alimentaire qui sert notamment pour la fabrication de savon.
Le centre Songhaï a des bassins modernes pour certains poissons.
Panneau expliquant le modèle de
Usine de fabrication des seaux en plastique à partir des plastiques récoltés dans la nature.
Justin LEKOTO travaille au centre Songhaï depuis 22 ans. C’est le responsable des formations et des énergies renouvelables.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter et où sommes-nous ?

  • Comment et pourquoi est né ce centre ?

  • Quelles sont les clés de la réussite du centre ?

  • Quelles sont les énergies renouvelables que vous utilisez pour faire fonctionner le centre ?

  • D’où vient votre eau potable ?

  • Comment gérez-vous les eaux souterraines ?

  • Est-ce que Porto Novo manque d’eau pour l’agriculture ?

  • Au Bénin, est-ce qu’il y a des problèmes sanitaires liés à une eau de mauvaise qualité ?

  • Comment les gens s’organisent dans les régions où il y a des pénuries d’eau ?

  • Est-ce que les habitants du Bénin ont accès à l’eau courante ?

  • Questions bonus : que faites-vous de vos déchets plastiques ?